Six organisations de la société civile (ACAT-Togo, ATDPDH, CEJP, GRAD, SADD et SYNPHOT) s’inquiètent de la situation politique actuelle tendue dans le pays.
Ces organisations de la société civile, en conférence de presse hier à Lomé, constatent que depuis le 19 août dernier, la situation politique au Togo connaît une tournure avec des répressions des forces de l’ordre et de sécurité.
Elles regrettent « l’usage excessif de la force dans la gestion des manifestations au Togo, le recours à l’armée nationale en renfort dans la gestion des manifestations publiques pacifiques à caractère social ou politique entraîne souvent de nombreux drames ; certains manifestants partent manifester sur la défensive, provoquent et s’en prennent également parfois aux forces de l’ordre dans leurs interventions »…
Le tableau tel que décrit, fait craindre, alertent-elles, le Togo bascule « dans la guerre civile, voire dans un lendemain difficilement gérable ».
Par conséquence, elles demandent « la création des conditions juridique, humaine, organisationnelle, matérielle et pratique pour la gestion professionnelle des manifestations publiques, l’assurance d’une formation adéquate des forces armées togolaises qui sont réquisitionnées en renfort aux forces de sécurité publique pour le maintien d’ordre, la création des conditions et la mise en place d’un mécanisme de confiance mutuelle entre les forces de sécurité publique et les citoyens dans la gestion des manifestations publiques pacifiques à différent niveau au Togo ».
A.H.
www.icilome.com