Les enseignants « new comer » dans le gouvernement « Da Vodou » seraient-ils trop zélés ? En tout cas, c’est ce que pensent nombre d’observateurs.
Qui voient derrière les mesures restrictives que tente d’imposer le régime aux libertés syndicales à travers la relecture du code du travail, le sceau des few happy dans le gouvernement qui font feu de tout bois pour plaire à leurs maitres, quitte à mettre les Togolais à dos.
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Oui, à l’ère de l’information, « Da Vodou » qui avait pourtant promis de « gouverner autrement » tente cependant d’étouffer par tous les moyens la liberté d’expression et d’association. Et qui de mieux que les juristes dans le gouvernement pour donner forme à des lois liberticides ?
Ceux que feu Mathieu Kérékou appellent des « intellectuels tarés », qui ont des germes de dictature dans le chromosome ne pouvaient pas rêver mieux. Surtout que certains d’entre eux avaient déjà fait leurs armes ailleurs. En plus c’est la seule occasion pour eux d’entrer dans les bonnes du jeune dictateur et de ses égéries. « On ne sait pas jamais », cela peut valoir encore des postes ministériels.
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Ils se servent de leurs connaissances livresques pour polir, donner des formes juridiques à des lois liberticides. Pourtant, ces juristes dans le gouvernement nous ont toujours appris que la loi est impersonnelle, c’est-à-dire qu’elle est commune à tous et qu’elle n’est pas faite pour un cas particulier. Mais aujourd’hui, se sentant très « Faure », ils foulent aux pieds les principes élémentaires de droit et rusent avec la loi pour museler les plus faibles.
Mais à ces intellectuels qui, à cause de leur ventre, se servent de tous les moyens pour aider le dictateur à donner un contour idéologique et politique à sa tyrannie, Norbert Zongo avertit qu’ils finiront par payer leur compromission. Car, estime-t-il, le tyran ne connaît pas d’amitié longue et prospère.
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« Le tyran peut voler, tuer, emprisonner, torturer…il sera défendu, intellectuellement réhabilité par des ‘cerveaux’ au nom de leurs propres intérêts. Résultat : la plupart de ces intellectuels finissent par s’exiler, ou sont froidement exécutés ou ‘se suicident’ en prison. Les plus heureux sont ceux qui sont dépouillés de leurs biens et de leurs privilèges avant d’être jetés en pâture au peuple », disait Norbert Zongo. On est dans le cas d’espèce au Togo. Un intellectuel averti en vaut…plusieurs !
Liberté
Source : Togoweb.net