L’un, fils de président, a grandi entre Lomé et Kara tandis que l’autre, fils de député hutu assassiné en 1972, a passé sa jeunesse à Bujumbura. Et pourtant, le parcours et le destin du président togolais Faure Gnassingbé et l’ex-président burundais Pierre Nkurunziza décédé d’un « arrêt cardiaque » le lundi 8 juin 2020, présente bien quelques similitudes. Portrait croisé !
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Si de l’avenir politique de Faure Gnassingbé semblait avoir été tracé par son père feu le général Eyadéma Gnassingbé, celui de Pierre Nkurunziza a eu un parcours détourné. Contrairement au président togolais qui s’est forgé d’abord en tant que député et ministre, son homologue burundais a fait ses armes au sein de la rébellion des Forces pour la défense de la démocratie (FDD).
Comme Faure Gnassingbé, Pierre Nkurunziza que l’on surnomme « Black Panther » est arrivé au pouvoir en 2005 à la suite d’une élection présidentielle à laquelle les FDD ont participé après la signature d’un accord de paix à Pretoria en 2003.
Faure Gnassingbé (54 ans) et Pierre Nkurunziza (56 ans) ont rarement eu bonne figure surtout dans la presse internationale où les régimes des deux chefs d’Etat sont souvent taxés de « dictatorial ».
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En 2015 par exemple, Pierre Nkurunziza a forcé un troisième mandat entrainant son pays dans une crise sociopolitique ayant fait 1200 morts selon la communauté internationale et plus de 400 milles refugiés. Un bilan pas trop loin de celui de son homologue Faure Gnassingbé dont la prise de pouvoir en 2005 avait dégénéré en crise sociopolitique avec près de 1000 morts selon les organisations de défense des droits de l’homme.
A l’opposé du discret Faure Gnassingbé, Pierre Nkurunziza est un homme (…) Lire l’article sur Nishamag.com
Source : Togoweb.net