« Fake news », Faure et Marc Zuckerberg…le grand déballage!

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Dans un article publié sur le site du Monde Afrique, le président Togolais Faure Gnassingbé a été cité comme faisant partie des personnalités politiques qui bénéficient des « Fake news » distillés par des centaines de faux comptes que Facebook a supprimé.


Ci-dessous l’intégralité de l’article  du www.lemonde.fr

« Fake news » : Facebook ferme des centaines de pages visant à peser sur des élections en Afrique

Les publications soutenaient notamment le Comorien Azali Assoumani, l’Ivoirien Henri Konan Bédié, le Tunisien Nabil Karoui ou encore le Togolais Faure Gnassingbé.

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Facebook a fermé 446 pages et 96 groupes administrés sur le réseau social par une société tunisienne de marketing numérique appartenant à l’homme d’affaires franco-tunisien Lotfi Bel Hadj, arguant du fait qu’ils visaient à peser, au prix d’infox, sur des élections en Afrique francophone.

Des groupes ont créé une audience de façon « trompeuse » en abordant des sujets attrayants, comme « le tourisme, les liens avec la diaspora » et récemment « la lutte contre le coronavirus », avant de changer de ton et se lancer dans la propagande politique, a déploré Facebook dans un communiqué.

Selon le géant américain des réseaux sociaux, ces pages et groupes, qui touchaient quasiment 4 millions d’internautes au total, ont violé sa charte contre les interférences étrangères. Contactée lundi par l’AFP, la société visée, UReputation, n’a pas souhaité commenter.

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« Maghreb Info », « Guinées Actu », « Revue Afrique », « L’Observateur togolais » ou « Le Moronien » : d’après une enquête du laboratoire de recherche américain Digital Forensic Research Lab (DFRLab), UReputation a lancé des pages présentées à tort comme des sites d’information locale.

En réalité, ces pseudo-médias locaux n’avaient pas de rédaction indépendante et DFRLab a indiqué avoir établi des liens entre ces publications et des collaborateurs d’UReputation, rémunérés selon ce laboratoire pour diffuser des informations mêlées à des contenus biaisés ou faux.

« Pas de continuité idéologique »

D’après la même source, les publications, dont des sondages trompeurs, soutenaient le président comorien Azali Assoumani, l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, en campagne pour les élections d’octobre, le magnat tunisien des médias Nabil Karoui, candidat battu à la présidentielle fin 2019, ou encore le président togolais Faure Gnassingbé, réélu en février.

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« Cela semble avoir été motivé par le gain financier, car il n’y a pas de continuité idéologique qui se dégage du contenu », a estimé DFRLab, une émanation du groupe de réflexion américain Atlantic Council.

Basée à Tunis, URepuration se présente comme une agence d’« intelligence digitale » et « cyberinfluence » comptant 75 salariés. Elle est dirigée, selon des sources du secteur, par l’homme d’affaire franco-tunisien Lotfi Bel Hadj, qui est notamment présent en Afrique dans la compensation carbone.

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Auteur d’un essai sur l’économie du halal, La Bible du halal, il a aussi été très actif dans la défense de l’islamologue suisse Tariq Ramadan lorsque celui-ci a été mis en examen pour viols. La structure gère également le site d’information francophone destiné aux musulmans basés en Europe Muslim Post, qui couvre l’actualité généraliste.

Le Monde avec AFP

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Source : Togoweb.net