Un atelier de sensibilisation des professionnels de médias au Togo axé sur le thème « faire briller notre lumière sur le monde » a été organisé ce mercredi à Lomé par l’Association Nationale des Albinos du Togo (ANAT). Bien qu’étant en très faible proportion (entre 467 et 1401 personnes) au Togo, les Personnes atteintes d’albinisme (PAA) sont confrontées à beaucoup de difficultés sur le plan de l’intégration sociale.
D’entrée de jeu, les personnes atteintes d’albinisme ont tenu à préciser que l’albinisme est une « maladie génétique et non une malédiction ». Les responsables de l’ANAT ont ensuite présenté globalement les difficultés auxquelles les PAA sont confrontées notamment une vulnérabilité sanitaire (cancer, problèmes d’acuité visuelle…), une éducation marquée par un fort taux d’abandon scolaire, une insertion sociale mise à rude épreuve par la persistance de la discrimination et de la stigmatisation ainsi qu’un cadre juridique et institutionnel qui ne promeut pas suffisamment des droits des PAA.
En outre, les personnes atteintes d’albinisme disent être confrontées à beaucoup de contraintes dans la vie professionnelle. Selon le président de l’ANAT, Souradji Ouro-Yondou, l’objectif de cet atelier est de « solliciter la contribution des médias au travail que mène l’association, pour la promotion du bien-être des personnes atteintes d’albinisme ».
Par ailleurs, les personnes atteintes d’albinisme veulent faire des journalistes leurs alliés afin que ceux-ci s’activent à mieux « traiter la question de l’albinisme et mieux informer les populations », qu’ils servent d’échos à leurs plaidoyers afin d’« éloigner d’eux tout danger ». Dans le prolongement de la commémoration de la 4ème édition de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme célébrée le 13 juin dernier, cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités de l’ANAT créée en 2012.
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