A l’appel de la Coalition des 14 partis de l’opposition, d’autres villes de l’intérieur du pays autre que la capitale Lomé ont répondu. Des populations sont descendues dans les rues à Sokodé, à Tchamba, à Atakpamé, à Kpalimé, à Dapaong et même à Bassar en dépit de l’interdiction de manifester. Pour Ouro-Djikpa Tchatikpi, le pouvoir en place doit savoir lire entre les lignes.
Notons que les revendications qui expliquent ces manifestations de rue sont entre autres l’arrêt du processus électoral, la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et des mesures d’apaisement préconisées par la CEDEAO dans sa feuille de route de sortie de crise au Togo. Pour sa part, Ouro-Djikpa Tchatikpi, Conseiller de Tikpi Athadam, président du Parti national panafricain (PNP) invite le pouvoir en place à tirer deux conséquences principales à propos de la situation actuelle dans le pays : « Le régime doit noter qu’en aucun cas, nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Le régime doit boire le vin des réformes constitutionnelles jusqu’à la lie ».
Par ailleurs, il est revenu sur les derniers évènements de l’actualité sociopolitique. « Tout ce qui s’est passé au niveau de Sokodé, de Kparatao, d’Agoè-Zongo dans les établissements où les enfants ont suffoqué est déplorable. On ne peut pas faire une guerre contre sa population qui manifeste à main nue. Alors tout ce qui se passe ces derniers temps en termes de manœuvres dilatoires, de répressions, d’exactions, de brimades sont les signes avant-coureurs d’une chute vertigineuse d’un régime dictatorial », a-t-il prédit.
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