« Il ne faut pas confondre prudence et faiblesse », un avertissement de John Bolton au régime iranien. Le conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump enfonce le clou, alors que les tensions sont au plus haut entre Téhéran et Washington. Dernier épisode de ce conflit qui s’intensifie : des attaques informatiques auraient été lancées par le Pentagone contre plusieurs installations iraniennes.
Deux cibles principales. D’abord, une entité liée aux services de renseignement. Elle aurait, selon les sources anonymes citées dans la presse américaine, soutenu le sabotage de plusieurs navires dans le détroit d’Ormuz ces dernières semaines. L’autre objectif de ces cyberattaques présumées : un système d’armement, dont le piratage visait à perturber les tirs de missiles du régime iranien.
D’après le quotidien The Washington Post, le président Trump en personne a donné son feu vert à cette opération. A-t-elle réussi ? C’est impossible à vérifier, mais tous les experts sont d’accord : ce genre d’intrusion informatique est forcément temporaire. Même si les serveurs iraniens ont bien été affectés, ils pourront être remis en service à court ou moyen terme.
Pour Washington, c’est le message qui compte: nous avons les moyens de vous causer du tort, en substance. Une réponse aussi à l’intensification des menaces numériques signalées depuis avril aux États-Unis. Des hackers liés au régime iranien sont soupçonnés d’avoir ciblé dernièrement plusieurs agences gouvernementales américaines ainsi que des entreprises des secteurs financier et pétrolier.
Source : www.cameroonweb.com