Elle s’appelle Alessia Afi Dipol . Elle a représenté le Togo aux Jeux Olympiques de Sotchi en 2014. A l’époque elle faisait la fierté du pays pour être la seule alpiniste à « hisser haut » les couleurs du pays . Aujourd’hui l’athlète se retrouve au cœur d’un scandale. Selon des recoupements médiatiques, il ressort qu’après avoir participé aux JO de 2014 au nom du Togo, Alessia Dipol n’est pas togolaise.
L’affaire avait été révélée quelques mois plus tôt par le media Reuters à quelques semaines des jeux olympiques 2018 qui a eu lieu en Corée du sud du 9 au 25 février dernier.
En effet, Alessia Afi Dipol devait une fois de plus défendre les couleurs nationales avec Malthide Amivi Petit Jean , skieuse. Mais le nom de l’alpiniste sera finalement supprimé de la liste des JO 2018 pour avoir été « Confrontée à des problèmes liés à son passeport togolais », avait écrit Reuters.
L’affaire refait surface sur fond de révélations du journal « La nouvelle tribune ». Selon l’hebdomadaire togolais, des enquêtes approfondies ont permis de découvrir que la jeune fille n’était pas du tout togolaise et qu’elle avait tout simplement violé la règle 41 de la charte olympique en se présentant en 2014 sous les couleurs du Togo.
Comment cette italienne d’origine a t-elle donc pu participer aux JO en 2014 ? Selon les indiscrétions, le père de la skieuse, un riche italien aurait des affinités avec certains responsables du Comité National Olympique Togolais (CNO-Togo). De passage à Lomé, ce dernier aurait fait part à ses amis de son désir de faire participer sa fille aux compétitions olympiques sous les couleurs du Togo. Tout aurait été orchestré par la suite.
Face au flou qui entoure la situation , le ministre des sports Guy Madze Lorenzo interpelle le CNO- Togo. Les sieurs Auguste Dogbo et Ramanou Mawuli , tous deux des hauts responsables dudit comité seraient sur le banc des accusés, selon les informations publiées par le journal.
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