Le parti « Le Togo Autrement » s’indigne de la répression qui s’abattue sur les manifestations du Parti national panafricain (PNP) le samedi 13 avril 2019. Il dénonce l’usage excessif de la force par le gouvernement « qui a déployé des escouades de militaires, de gendarmes et de policiers dans les quartiers nord de Lomé pour empêcher tout regroupement ». Lisez plutôt !
Communiqué N° 004/LTA/PN/2019 relatif à la répression des manifestations pacifiques publiques du Parti National Panafricain (PNP) du 13 avril 2019
Les marches pacifiques programmées par le Parti National Panafricain (PNP) pour le 13 avril 2019, auxquelles Le Togo Autrement a appelé les populations à participer, ont fait l’objet d’interdictions illégales et d’une répression féroce de la part du régime RPT-UNIR. Ces actes de violence, qui violent la loi N°2011-010 du 16 mai 2011 fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestations pacifiques publiques, ont occasionné un mort, des blessés graves et des arrestations dans les rangs des manifestants.
Le Togo Autrement tient à dénoncer l’usage excessif de la force par le gouvernement qui a déployé des escouades de militaires, de gendarmes et de policiers dans les quartiers nord de Lomé pour empêcher tout regroupement. Tout s’est passé comme si Lomé avait été attaqué par des assaillants. Des villes de l’intérieur, notamment Bafilo où un jeune militant a été frappé jusqu’à ce que mort s’ensuive, Kpalimé et Sokodé ont été le théâtre de scènes de violences inouïes, animées par des hordes de militaires prompts à tout raser sur leur passage.
Le parti condamne le déploiement de militaires sur le terrain des opérations de maintien de l’ordre, alors qu’ils sont formés pour assurer la défense de l’intégrité territoriale du pays. Chaque fois
que l’armée est affectée à l’encadrement des manifestations publiques, elle ôte à celles-ci son caractère pacifique. Il demande au gouvernement d’ouvrir, dans les plus brefs délais, une enquête qui devra préciser les circonstances et les auteurs de la mort du jeune Ziedhine Traoré survenue à Bafilo.
Le Togo Autrement présente ses condoléances aux familles du jeune assassiné à Bafilo, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et demande au gouvernement de libérer sans condition tous les militants arrêtés sur les lieux de manifestations.
Le parti tient à encourager tous ses militants et tous les citoyens engagés dans la lutte pour l’alternance et à les rassurer que les manifestations du 13 avril 2019 marquent un nouveau départ dans la reconstitution des rapports de force en vue de la victoire prochaine de la démocratie sur la dictature.
Fait à Lomé le 14 avril 2019
Le Président national
Fulbert Sassou ATTISSO
Source : www.icilome.com