Rivalités ANC-UFC autour des sièges de la CENI : La justice togolaise pourrait s’en mêler !

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Rivalités ANC-UFC autour des sièges de la CENI : La justice togolaise pourrait s’en mêler !

D’après les propos tenus par Me Isabelle Ameganvi, Présidente du groupe parlementaire ANC ce mardi sur la radio Nana Fm, les responsables du parti UFC (Union des Forces du Changement) se sentant lésés dans le partage du « gâteau » des sièges de la CENI seraient tentés de traduire l’affaire en justice. Partant d’une simple incompréhension, ce problème prend une allure de plus en plus pimentée.

« Nous attendons que l’UFC introduise un recours si tant est que ce problème est gérable par la justice. Nous  avons fait notre part conformément à l’accord qui a été obtenu avec la CEDEAO et donc, nous estimons que ce que l’UFC est en train de faire aujourd’hui ne peut pas remettre en cause l’accord obtenu. Un accord politique est au-dessus des lois d’un pays. Dans la nomenclature des normes juridiques, un accord est au-dessus des normes internes » : c’est par ces mots que l’avocate de profession a présenté l’affaire sur lequel Nicolas Lawson du PRR s’est également prononcé.

En effet, d’après le contenu d’un courrier adressé par l’UFC à l’ANC, le parti de Gilchrist Olympio « réclame non seulement une place au sein des partis de l’opposition parlementaire, mais soutient qu’il a son mot à dire dans le choix des deux représentants des partis extra-parlementaires de l’opposition et du représentant de la société civile ». L’attribution des sièges à l’opposition parlementaire au sein de la CENI tourne finalement au vinaigre et est sujet de rivalités internes au sein de cette classe politique.

« Si l’UFC a la latitude d’être dans le gouvernement et de soutenir l’action gouvernementale, et d’être dans l’opposition conformément au statut de l’opposition, pourquoi pour une fois diantre, l’UFC ne demande-t-elle pas à UNIR son allié (puisqu’il soutient son action) de lui céder une place ? La loi est dure, mais c’est la loi. (…) », martèle la député Isabelle Ameganvi qui pense que le parti au pouvoir est à l’origine du fait que l’UFC décide de mettre les bâtons dans les roues des partis de l’opposition. Une riposte de l’UFC à la suite de cette sortie de la présidente du groupe parlementaire ANC n’étonnera guère l’opinion publique. Et le feuilleton continue…

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