Le temps presse. Les législatives auront lieu le 20 décembre. Le recensement électoral débutera le 1er octobre.
La mouvance présidentielle se mobilise pour inciter les Togolais en âge de voter à s’inscrire sur les registres.
Côté opposition, ce n’est pas le même empressement. C’est d’ailleurs l’inverse.
‘Si le régime veut qu’on organise des élections réellement transparentes, on ne sait pas ce qui le fait courir pour qu’ils maintienne la date du 1er octobre’, a déclaré jeudi Paul Dodji Apévon, le président des Forces démocratiques de la république (FDR, membre de la coalition).
Il ne peut échapper à ce politicien chevronné qu’un scrutin ne s’organise pas en 24, ni en une semaine. Le recensement doit être effectué largement en amont.
Ce n’est pas le seul grief adressé au ‘régime’. M. Apévon souhaite aussi une recomposition du Bureau de la Commission électorale et l’éventuel remplacement du président de l’institution par un membre de l’opposition ou par une personnalité neutre.
Enfin les FDR et d’autres formations de la coalition de l’opposition exigent le démembrement des Céli, les commissions électorales locales.
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