Révélation: Faure Gnassingbé aurait signé un accord secret avec les USA [VIDEO]

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Tout s’est joué en 2014 lors du sommet USA-Afrique en août 2014 à Washington lorsqu’une cinquantaine de chefs d’État africains y compris le président togolais Faure Gnassingbé, avaient tenu la promesse de quitter le pouvoir.

A cette rencontre de 3 jours axés sur les affaires, les droits de l’homme et les questions de gouvernance, ils ont pris l’engagement d’effectuer les réformes de la Constitution qui prolongeaient leurs mandats interminables à la tête de leurs pays, plus précisément de les limiter à deux. Le président américain d’alors Barack Obama, qui les avait invité, a l’habitude d’insister sur cette phrase chère à lui: « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts elle a besoin d’institutions fortes ».

Selon des observateurs de la vie politique togolaise, ces pays auraient signé un accord secret sur les réformes constitutionnelles dans leurs pays avec les Etats-Unis contre des gages d’aides. «En 2014, lors du fameux sommet USA- Afrique, qui a été l’annonce publique de ce qui allait devenir le printemps africain. Il y a une série de régimes qui ont accepté le diktat de Washington et le régime de Gnassingbé en fait partie. On a introduit toute une série de thématique, réforme de la constitution, limitation des mandats présidentiels à deux,»a déclaré Luc Michel, géopoliticien belge sur la désastreuse situation politique actuelle au Togo.

Trois ans après ces engagements, c’est le statu quo au Togo. Le président Faure Gnassingbé peine à respecter son engagement. Difficile équation pour l’opposition qui devient maitre des rues togolaises en demandant le retour de la Constitution de 1992.

Ce non-respect de cet accord de 2014 serait la raison de l’absence du président togolais à la 72e assemblée générale de l’ONU en septembre dernier. Comme ce fut le cas du président congolais, Sassou Nguesso a été simplement chassé de la salle. Quant au président camerounais Paul Biya, il n’a pas été invité à la réunion de Donald Trump avec les chefs d’État bien choisis par l’administration Trump.

 

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