« Je vais me retirer de la politique et je vais rejoindre un monastère si la CEDEAO demande à l’UFC de quitter la CENI ». Ces propos ont été prononcés par Isaac Tchiakpé, Conseiller spécial du président national de l’Union des Force de Changement (UFC) sur radio Kanal.
Et ils lui ont été abondamment rappelés sur les réseaux sociaux ce jeudi 8 novembre 2018, quelques heures après le retrait du représentant de l’UFC de la CENI.
Et à ses détracteurs, Isaac Tchiakpé promet de respecter et honorer son engagement pris sur les ondes de Kanal Fm. « Une promesse est une dette. J’ai toujours le temps et j’irai au monastère parce que j’aspire à une vie d’étude et de méditation et le monastère est le lieu le mieux indiqué pour que je reprenne encore toute l’éclaircie et que j’apprenne d’avantages la sagesse. Donc j’ai dit que je vais abandonner la politique et je le ferais. A l’égard de mon ami Sas, une promesse est une dette nous aurons le temps de faire le tour du monde ensemble », a-t-il confié à chaud à l’Agence de presse AfreePress.
Il est également revenu sur les raisons qui ont conduit son parti à accepter de laisser du leste et accepter de se retirer de la CENI. « Nous avons accédé à la demande du président ghanéen Nana Akufo-Addo, facilitateur dans la crise togolaise qui nous exhortait à faire en sorte que notre membre se retire pour que la coalition désigne une personne à la CENI. Le président de l’UFC, M. Olympio en toute responsabilité a accepté que ce changement se fasse puisque nous avons manifesté dès le début notre attachement au respect scrupuleux et strict des prescriptions de la feuille de route. Nous sommes satisfaits que la feuille de route soit respectée scrupuleusement et nous espérons que les reformes se feront assez vite comme prévu avant la prochaine réunion de la conférence des Chefs d’Etat le 22 décembre », a confié à AfreePress, Isaac Tchiakpé quelques minutes seulement après la désignation par l’Assemblée nationale du 8e représentant désigné par la coalition, en la personne de Pedro Amouzou.
Il faut rappeler que le gouvernement togolais a annoncé le maintien de la date du 20 décembre 2018 pour la tenue des élections législatives. Le dépôt des candidatures débute ce vendredi 9 novembre et le montant des cautions a été fixé à 100.000 F Cfa pour les candidatures masculines et 50.000 F CFA pour les candidatures féminines.
Raphaël A.
Source : www.icilome.com