Le Togo n’a cessé de promouvoir la liberté de la presse depuis plus d’une décennie. Il suffit de parcourir les dizaines de journaux et de magazines publiés chaque jour pour s’en rendre compte.
Mais cette liberté si chèrement acquise ne doit pas être mise en péril par les journalistes eux-mêmes en raison de leur absence de responsabilité et du non-respect des règles de base de la déontologie .
C’est, en substance, ce qu’à rappelé lundi Guy Lorenzo, le ministre de la Communication, lors d’une rencontre avec les professionnels.
En gros, les excès menacent la démocratie.
Une illustration a été donnée depuis une semaine. Le retrait des licences à deux médias audiovisuels privés a donné lieu à des couvertures violentes, provocantes et souvent mensongères et à des éditoriaux assassins.
Les journaux sont redevables auprès de leurs lecteurs pour leur fournir une information juste et crédible, a souligné M. Lorenzo.
Il a déploré des dérapages caractérisés qui ne sont pas à l’honneur de la presse.
Juridiquement, la presse écrite et la communication audiovisuelle sont libres mais l’on note une sorte de dérapage caractérisée ces jours-ci par des calomnies, désinformation, accusations sans preuves.
Le retour au respect de la liberté de presse doit être une exigence pour les médias afin de créer également un environnement paisible et vivable pour tous.
‘Informer doit rimer avec la diffusion de bonne information, a précisé le ministre Guy Lorenzo.
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