Que se passe exactement au Port autonome de Lomé (PAL) ? La question mérite d’être posée parce que les transitaires non agréés en douane et les agréés réunis au sein de l’Union des Professionnels Agréés en Douane (UPRAD) se déchirent souvent sur certaines mesures à appliquer au port. La mesure qui pose actuellement problème est le projet MERIS. Ces transitaires non agréés en douane ont même observé un mouvement de grève ce lundi pour protester contre son application.
« La mise en œuvre du projet MERIS demande que les transitaires déboursent une somme de 10.000 francs supplémentaires par véhicule. Nous protestons contre cela dans la mesure où ce système de tracking est déjà pris en charge par la douane au travers d’une escorte physique. Nous ne comprenons pas pourquoi l’UPRAD instaure un nouveau système », a indiqué Mathias Adékpoé, porte-parole des transitaires non agréés au PAL.
En assemblée générale hier lundi, ces commissionnaires en douane ont décidé de la reprise des activités au PAL ce matin mais préviennent. « Dans nos prestations, si nous constatons un début de mise en œuvre de ce projet, nous cesserons toute activité pour observer un sit-in », menacent-ils.
Pour les opérateurs économiques étrangers au PAL, ce projet pénalise les clients et les transitaires, puisque cela revient à payer les 10 000 francs deux fois. « Si on nous dit aujourd’hui que 10.000 francs CFA doivent quitter Cinkassé pour revenir et que hier, on nous parlait d’un escorte physique mais aujourd’hui, l’escorte est électronique, à quoi bon de payer encore ? », s’interrogent-ils.
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