Les marches synchronisées du Parti national panafricain (PNP) du samedi 19 août dernier ont été réprimées dans le sang. Le président du groupe parlementaire Unir, Christophe Tchao, dit sur une radio privée de la place regretter « ce qui s’est passé ».
« On déplore ce qui s’est passé », a regretté le député de l’Unir hier sur une radio privée hier lundi.
Néanmoins, il ajoute ne pas croire que les ordres de tirer (bilan au moins deux morts et plusieurs blessés graves) soient venus de la hiérarchie militaire. Irrévérencieux, n’est-ce pas ?
Toujours est-il que l’ancien ministre des Sports et ses camarades politiques du même bord n’ont pu rien faire pour éviter le scénario tragique dessiné à la veille des marches synchronisées par les ministres de la Sécurité et de la Protection civile, et celui de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.
Bref, il est tout à fait logique que Christophe Tchao regrette ces événements tragiques. Mais dire que l’ordre ne vient pas de la hiérarchie de tirer sur les manifestants à mains nues, cela surprend. Peut-être dira-t-on que ce sont des éléments incontrôlés qui ont tiré sur la foule ?
A.H.
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