Réponse du gouvernement à la question de la libération des enseignants grévistes emprisonnés à Kara

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Visiblement, le gouvernement ne compte pas libérer de sitôt, les enseignants grévistes emprisonnés à la prison civile de Kara depuis le 12 mars. Mardi, en marge de la cérémonie de remise de relevé de conclusions du groupe de travail à la Primature, le Premier ministre Komi Selom Klassou a été interpellé sur le sujet.

Selon le chef du gouvernement, ces enseignants qui « croupissent injustement et sans aucune forme de procès » dans la prison civile de Kara, n’ont pas été interpellés dans l’exercice de leur fonction. Et donc, « c’est à la justice de décider de leur sort ».

«Il est important que les préoccupations du secteur de l’éducation soient dénuées de toutes considérations et interférences n’ayant aucun lien avec la formation des élèves. Dès lors que cette question est dans les mains de la Justice, gardons-nous de tout commentaire afin de permettre à l’institution chargée de faire son travail », a déclaré le ministre.

Tout porte à croire que ces enseignants qui ont eu le malheur de protester contre l’enlèvement de leur collègue Claude Pelelem (déjà libéré), ne seront pas relâchés si facilement.

En tout cas, la Synergie des Travailleurs du Togo (STT), elle aussi, ne compte pas lâcher du leste. Après les grèves, elle organise, ce samedi à Lomé, «une marche silencieuse de protestation » pour exiger la libération sans condition de ses camarades.

Reste à savoir si le gouvernement courbera l’échine face à la pression du front social.

A. Godfrey

Source : www.icilome.com