Le gouvernement avait annoncé une série de mesures dans le but de préserver un climat de sérénité dans le secteur de l’éducation au Togo.
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À la veille de la prochaine rentrée des classes, ce climat de sérénité risque de voler en éclats. Les enseignants regroupés au sein de la Fédération des Syndicats de l’Éducation Nationale (FESEN) exigent la mise en œuvre des promesses du gouvernement et menacent d’entrée en grève en cas d’insatisfaction.
Réunis en Assemblée générale extraordinaire, jeudi 23 septembre 2021, la FESEN et ses membres ont lancé un dernier ultimatum aux autorités en charge de l’éducation. Lequel a été notifié, vendredi 24 septembre 2021, par courrier au ministre des Enseignements, primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
« Les membres du Bureau National Fédéral de la FESEN prennent acte du démarrage dans les agences de la CNSS de la seconde phase du remboursement des prélèvements opérés sur les émoluments des enseignants auxiliaires avant leur reversement dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement. En revanche, ils expriment leur inquiétude et mécontentement par rapport : à la non-proclamation des résultats du dernier concours de recrutement des enseignants fonctionnaires et de conseillers d’orientation promise par le gouvernement ; au non-paiement des primes spéciales (la gratification exceptionnelle) promises à tous les enseignants par la partie gouvernementale à compter de janvier 2021 en vue de la préservation d’un climat d’apaisement et de sérénité en milieu éducatif, et aux mesures d’accompagnement et de dotation non mises à temps à disposition des Chefs d’établissements préscolaires, primaires et secondaires pour une bonne rentrée scolaire prévue pour le 20 septembre 2021 et reportée au 27 septembre 2021 », indique la FESEN.
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Ils invitent par ailleurs, le ministère des enseignements primaires et secondaires à prendre les dispositions « diligentes » pour honorer les engagements du gouvernement et rappellent à leur ministre de tutelle que leur mot d’ordre de grève des 16, 17 et 18 novembre 2020 n’avait été que suspendue.
Pour le corps enseignant, cette grève est susceptible d’être reconduite et transformée en mouvement d’humeur « dans un bref délai au cas où les promesses faites ne se concrétisent pas ».
Avec Afreepress
Source : Togoweb.net