La Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) a félicité jeudi le Comité d’action pour le renouveau (CAR), pour avoir dit la ‘vérité’ au pouvoir initiateur de la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP).
Brigitte Adjamagbo Johnson et ses collaborateurs ont affirmé avoir adressé un courrier à tous les partis politiques de l’opposition invités à ces discussions, pour leur faire connaître la position de la DMK et solliciter leur adhésion dans l’intérêt supérieur du Togo.
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Pour ces opposants à Faure Gnassingbé qui ont encore insisté sur le fait que c’est leur candidat, Agbéyomé Kodjo qui a remporté le scrutin présidentiel du 22 février 2020, ce qui se fait actuellement à la CNAP est un leurre et aucun parti politique ne doit accompagner ce qu’ils ont qualifié de ‘vieille recette’ de dialogue pour contourner la volonté populaire.
« Les velléités de banalisation et de déni de la crise post-électorale qu’affiche le régime de fait à Lomé, soutenu par certains acteurs de la classe politique, sont un leurre et une grave faute politique et une méprise de la volonté populaire », ont-ils dit dans leur déclaration liminaire.
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L’objectif de ce cadre de discussion, affirme la Dynamique, c’est de distribuer des ‘seconds rôles’ à ceux qui pourraient servir de béquille au pouvoir en place pour le maintien du statu quo.
Selon Gérard Adja, vice-président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), dans le contexte sociopolitique actuel, aucune discussion politique sérieuse n’aurait sa raison d’être sans la prise en compte de la crise post-électorale née du scrutin présidentiel du 22 février 2020.
« Le peuple togolais s’est massivement démocratiquement prononcé pour l’alternance politique pacifique au sommet de l’Etat, en votant pour le candidat de la DMK. C’est une évidence partagée par tous, ici ou ailleurs, sauf pour ceux qui veulent se mentir opportunément pour conserver les manettes de la gouvernance du Togo envers et contre tous par la force », a-t-il lancé.
La DMK dit nourrir la volonté d’engager des discussions politiques avec le pouvoir et tous les acteurs politiques engagés dans la recherche des meilleures solutions pour un mieux-être des Togolais. Toutefois, dit-elle, cette volonté d’apaisement et de décrispation du climat politique ne saurait se confondre à une abdication de sa ferme détermination à faire respecter la volonté du peuple exprimé le 22 février 2020.
Pour la DMK, on ne peut précipitamment fermer ce contentieux électoral ou le déporter sur une autre élection.
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La DMK dit faire le constat qu’à quelques jours du premier anniversaire du scrutin présidentiel du 22 février 2020, rien ne marche au Togo.
« Les indicateurs de bord de la vie sociopolitique sont au rouge sur tous les fronts témoignant ainsi d’une léthargie dans la gouvernance au Togo. Rien n’est fait pour ramener la confiance, il y a un recul notoire de la liberté d’expression et d’association. Tout indique que le pouvoir en place a établi un mécanisme indécent du chantage à l’arrestation pour faire taire toutes les voix discordantes et contraindre toutes les classes de la société au silence afin de continuer par gouverner par la terreur », indique la déclaration.
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Source : Togoweb.net