Les sœurs catholiques d’Afrique et de l’Amérique latine sont très remontées contre leur Hiérarchie. A en croire nos confrères de RFI, des sœurs ont brisé un tabou vendredi en dénonçant l’exploitation parfois gratuite des religieuses dévolues à des tâches ménagères au service de la hiérarchie masculine de l’Eglise.
En effet, ces religieuses ont décidé de briser le silence et de tout dévoiler sur les conditions inhumaines et dégradantes dont certaines d’entre elles subissent.
RFI indique que les sœurs ressortissantes d’Afrique et d’Amérique latine sont traitées comme des servantes qui n’ont pas voix au chapitre. Les témoignages recueillis indiquent qu’elles ont même souvent le statut «d’esclaves».
D’autres témoignages de certaines d’entre elles révèlent que les sœurs affectées au service des prêtres(cardinaux,évêques etc) sont contraintes de se lever très tôt et de se coucher tard. Pendant tout ce temps, elles sont au service des prêtres hommes: elles préparent trois repas, lavent et repassent les habits, maintiennent les domiciles propres et bien rangés.
« Certaines religieuses, employées au service des hommes de l’Église, se lèvent à l’aube pour préparer le petit-déjeuner et vont se coucher une fois le dîner servi, la maison en ordre, le linge lavé et repassé », témoigne l’une d’elles. Et tout ceci est fait sans le moindre salaire et quelques fois elles n’ont même pas le droit de manger.
D’autres religieuses soutiennent que leur niveau d’étude n’est pas être pris en compte au point d’être traitées comme des petites esclaves.
« J’ai connu des sœurs possédant un doctorat en théologie et qui, du jour au lendemain ont été envoyées à cuisiner et laver les plats, des missions sans aucun lien avec leur formation intellectuelle », explique sœur Paule.
Peut-être, faudrait-il mobiliser les associations pour la défense des droits des femmes pour intervenir?
Source : www.cameroonweb.com