Les chefs traditionnels ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Ce rôle est essentiellement déterminant puisqu’ils sont des intermédiaires entre le pouvoir central et les populations. Le groupe des six les rencontre aujourd’hui.
A l’heure actuelle, les membres du regroupement des six partis politiques de l’opposition sont à Zanguéra chez le chef Canton de la localité. Cette réunion sera l’occasion pour ces politiques de prendre langue avec tous les chefs traditionnels du Grand Lomé. Ces leaders communautaires devront s’approprier le contenu du plaidoyer pour ensuite le divulguer aux populations.
Ces multiples rencontres se situent dans le cadre de la vulgarisation de leur plaidoyer qui tire son origine des conclusions de l’atelier du Hcrrun sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
En un mot, le groupe des six préconise la mise en oeuvre des réformes urgentes, à l’Assemblée nationale, et celles qui peuvent se faire dans le temps soit soumises à une commission consensuelle.
Le groupe des six ratissent large. Avant cette rencontre avec les chefs traditionnels, le groupe des six a déjà eu des séances de travail avec les hommes d’églises (la conférence des évêques, l’église évangélique presbytérienne, l’église méthodiste et églises éveillées), des diplomates (Cedeao, France, Etats-Unis, Allemagne et l’Union Européenne), la fédération des cultes Vodous, les organisations de la société civile (Les Universités Sociales du Togo), etc.
L’on apprend également que mercredi, le groupe va rencontrer des responsables des églises pentecôtistes. Une rencontre se tiendra également dans la même journée entre le groupe des six et le Cap 2015.
Magnim
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