Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) et le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) poursuivent leur croisade contre la non-violence au Togo. Après la Blue Zone de Lomé, la maison des jeunes d’Amadahomé, ils étaient vendredi au palais des congrès de Lomé où ils ont tenu une rencontre citoyenne de sensibilisation sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles: la jeunesse face aux enjeux socio-économique et politique.
C’est dans une salle du palais des congrès de Lomé pleine à claquer que le CJD et le CNJ ont rappelé une nouvelle fois encore à toute la jeunesse dans son ensemble le rôle qu’est le sien dans la préservation de la paix en vue de réussir les réformes dans la non-violence.
Les deux organisations s’offusquent du fait qu’il n’y avait eu de consensus à l’assemblée nationale lors du vote du projet de loi du gouvernement. Cependant elles se réjouissent du processus du référendum qui va être enclenché dans les jours à venir.
« La voie référendaire, qui se profile à l’horizon, permettra au peuple souverain de se prononcer sur la future loi fondamentale dans laquelle la jeunesse togolaise se retrouve. La jeunesse salue cette démarche démocratique et rappelle aux différents acteurs politiques de continuer à privilégier la voie du dialogue et de la concertation. », ont-elles indiqué.
Dans le même temps, elles demandent exclusivement au gouvernement de maintenir voire accélérer le cap du développement actuel qui repose sur les infrastructures, accélérer le processus de décentralisation, favoriser la participation plus accrue de la jeunesse dans toutes les instances de décision, renforcer les dispositifs d’accompagnement à l’employabilité des jeunes et enfin renforcer les mécanismes de financement de l’entreprenariat des jeunes.
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