La marche des catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila a été dispersée dimanche à balles réelles par la police.
Une personne a été tuée à Kinshasa et 15 autres arrêtées à Kisangani, dont 3 prêtres.
L’incident est survenu à la suite de la messe à la cathédrale de Kisangani dans le nord-est du pays.
Au moins deux personnes ont été blessées par balles. Selon les témoins sur place, les forces de sécurité ont d’abord lancé des grenades lacrymogènes, avant de tirer à balles réelles sur la foule.
Dans la panique générale, les marcheurs se sont réfugiés dans la paroisse en chantant l’hymne nationale de la RDC.
Trois prêtres ont été interpellés dans l’est de la ville, près de la paroisse Saint Pierre de Wagenia.
A Kinshasa, la capitale, un prêtre a été arrêté lors d’une marche organisée après la messe. Une personne a été tuée dans la capitale.
Les forces de sécurité ont également fait usage de grenades lacrymogènes et de tirs de sommation en l’air pour disperser les fidèles catholiques.
La marche a été interdite à Kinshasa mais le chef de la police avait donné des instructions pour faire « zéro mort » lors de cette troisième marche.
« J’ai demandé de ne pas tirer sur les populations » a déclaré le Général Sylvano Kasongo, indiquant qu’il ya « d’autres moyens de maintenir la République, comme les matières non létales ».
Les deux marches précédentes les 31 décembre et 21 janvier avaient fait une quinzaine de morts, selon l’Église.
Source : www.cameroonweb.com