Les responsables de l’ONG Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (RAPAA), étaient face à la presse ce mardi. Objectif, amener les professionnels de médias, les décideurs aussi bien que le grand public à cerner l’ampleur du phénomène que constitue l’addiction aux substances psychoactives (drogues, alcool, tabac, usage détourné et abusif des médicaments).
Placée sous la thématique « Mobilisons-nous pour un monde sans substances psychoactives », la rencontre s’inscrit dans le cadre de la Journée Internationale de Lutte contre l’Abus et le Trafic Illicite de Drogues, laquelle journée est instaurée depuis le 7 décembre 1987, par les Nations unis et qui est observée chaque 26 juin de l’année.
Même avec l’absence de chiffres officiels fournis de la part du Comité national anti-drogue au Togo sur le phénomène, selon les responsables de RAPAA, tout comme le VIH/SIDA, la consommation de ces substances est un réel problème de santé publique dont la couche vulnérable est la jeunesse.
Aussi, ont-ils exhorté les uns et les autres à l’adoption d’un comportement responsable sans discrimination, sans stigmatisation face au phénomène.
Selon Cathérine Khadija Touré, présidente du Conseil d’Administration de RAPAA, le cas du Togo est à placer dans un contexte sous régional, l’Afrique de l’Ouest étant devenue une plaque tournante de la drogue.
L’accent a été mis également sur les conséquences de la drogue sur la santé (troubles de mémoire, de concentration…), la vie scolaire (retards, absences, baisse des rendements et des notes…) et sur la vie professionnelle (retards, absences, difficulté à garder un emploi…).
En dehors de cette rencontre avec les hommes de médias, une émission radiophonique, une conférence à l’Université de Lomé, entre autres, sont inscrites dans l’agenda de RAPAA.
Edem (Stagiaire)
Source : www.icilome.com