Ce n’est pas un secret pour personne que le gouvernement togolais s’est particulièrement mobilisé pour la réussite du 16ème forum de l’AGOA, qui s’est achevé ce jeudi 10 août à Lomé. Le gouvernement et d’autres soutiennent que, cette rencontre est une grande opportunité pour le Togo. Mais, qui profite réellement des retombées de l’AGOA ?
Le quotidien Liberté rapporte dans son N°2498 que cette rencontre « vise en fait, à harmoniser le partenariat entre les pays africains et les États-Unis dans le cadre de cette loi (NDLR, texte l’instituant voté en 2000 sous l’administration Bill Clinton) ».
Pour être éligible à cette loi, les pays devront remplir certains critères notamment, le respect des droits de l’homme, la promotion de la bonne gouvernance, la protection des travailleurs… « Pour qui connait le Togo, il n’est pas un parangon de vertus dans ces domaines précités », a indiqué le journal.
Pour la question, le journal a sa petite idée de la réponse. Sans perdre de vue l’exonération du textile togolais du droit de douane américain, Liberté conclut ceci : « le forum de l’AGOA, au demeurant, risque de ne rien apporter en termes de retombées au Togo et à ses populations, si ce n’est simplement de la notoriété à Faure Gnassingbé ».
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