Quand Agbéyomé Kodjo inspire Papson Moutité

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A la base, rien de particulier ne les rapproche. L’un, homme politique au parcours atypique. L’autre, artiste chanteur, au succès en demi-teinte. Faute visiblement d’un succès reluisant dans la chanson, Papson s’est découvert un autre talent, ou plutôt, a préféré adjoindre un autre arc à son art : l’art du viol.


Tout comme Agbéyomé Kodjo, Papson Moutité est dans les mailles de la justice mais pour des affaires bien distinctes. Et tout semble montrer avec les dernières informations que l’homme politique devient une source d’inspiration pour l’artiste.

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Après avoir été inculpé, pour atteinte à la sûreté de l’Etat, trouble aggravé à l’ordre public et diffusion de fausses nouvelles, Agbéyomé Kodjo a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Le chanteur Papson Moutité, lui, a été arrêté dans une affaire de viol, et mis . en prison dans l’attente de son procès. Surprise, il vient d’être libéré. Même si le procureur rassure que le dossier n’est pas classé et que Papson Moutité qui encourt une peine d’au moins 10 ans pour les faits qui lui sont reprochés, sa libération soulève un vent d’incompréhensions. Les organisations des droits de l’Homme sont très remontées.

Ainsi dit, la justice est dans son rôle de concilier les libertés individuelles et la détention, et d’éviter une incarcération tout de suite. Ce sont des pratiques judicaires qui existent et c’est une mesure légale de restreindre tout de même les libertés.

C’est d’ailleurs en écho avec l’éthique du métier de juge. Veiller à ce que les compatriotes ne perdent pas le moral, au moment où le contexte sanitaire est difficile et vu d’ailleurs l’état de nos prisons.

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Mais, curieusement, Agbéyomé kodjo et Papson Moutité ne savent pas retourner l’ascenseur à la justice. Au lieu de porter un sceau de silence à leurs lèvres, le temps que les procédures suivent leurs cours, ils sont dans l’agitation, le déni et le déf de la justice.

Très précisément, quand le premier fait des sorties publiques pour balayer du revers de la main des interdictions qui lui sont faites, le second, lui, malgré le courroux de toute la société civile qui peine à digérer sa remise en liberté provisoire se permet des sorties médiatiques, pareilles à des brindilles agitées dans une plaie loin de se cicatriser.

A rebours du respect que mérite la justice et du respect que méritent les engagements auxquels ils ont souscrits et le respect de l’éthique.

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Ces mauvaises habitudes sont à épingler et à ensevelir. Ces genres de comportements soulèvent un problème de fond à l’origine d’une bonne partie des malheurs qui accablent, souvent, nos compatriotes en matières des droits humains ou des droits des citoyens : le respect de la justice et de son fonctionnement.

Et ici, la triste réalité est telle qu’à la place de l’éthique, c’est la violation des règles éthiques simples et par-delà un irrespect grave à la justice.

Togo matin

Source : Togoweb.net