Le problème de chefferie traditionnelle qui met aux prises les Kotokoli et les Kabyè dans le canton de Lama-Tessi préoccupe au plus haut point les hommes politiques du pays. Philippe Atakpa du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) s’est prononcé sur le sujet.
Le secrétaire national à l’administration du PSR, à l’instar de bon nombre d’observateurs, désavoue la façon dont le gouvernement togolais gère cette affaire.
« Pour moi, au Togo, il n’y a que des Togolais. Je me sens partout chez moi sur le territoire togolais. Pour ce problème de chefferie traditionnelle, je ne suis pas d’accord qu’on impose un chef. Je l’ai toujours combattu. Je peux comprendre la frustration des Tem face à l’ingérence du gouvernement dans cette élection. Il est essentiel que chacun se sente respecter dans le processus et que ce soit une démarche participative », a souligné Philippe Atakpa.
Et d’ajouter : « Pour un vivre ensemble dans le pays, je n’admettrai jamais des propos tribalistes ou qui incitent à la haine comme on en voit ces derniers temps sur les réseaux sociaux ».
Cependant, au nom de ce vivre-ensemble, Philippe Atakpa pense que chacun pourrait au moins mettre de l’eau dans son vin et accepter l’autre tel qu’il est, surtout compte tenu de l’histoire de ce pays.
« Vu les mouvements migratoires intérieurs qui ont émaillé l’histoire du pays, l’on doit accepter qu’un halogène puisse être chef s’il a les qualités requises », a-t-il proposé.
Et il précise clairement son idée : « Un Tem installé dans le Wawa depuis quatre générations peut à mon avis être candidat à la chefferie traditionnelle. La même chose à Ketao, Kouméa ».
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