Nombre d’observateurs ne comprennent pas cette « propagande » que fait l’entourage de Faure Gnassingbé sur le 4e mandat que ce dernier veut s’offrir. La récente sortie du ministre Gilbert Bawara notamment à propos de sa candidature en 2020, est abondamment commentée dans l’opinion. Ce sont des « agitations » qui n’émeuvent guère Professeur David Dosseh, 1er porte-parole du du Front citoyen Togo debout (FCTD).
Le prof. David Dosseh, sur les réactions des cadres d’UNIR à propos de la candidature de Faure Gnassingbé, indique que ces sorties sont comparables à des chants d’un cygne qui voit sa mort venir.
« Il y a des choses qui se passent dans l’entourage de Faure Gnassingbé et c’est ce qui fait que des gens autour de lui s’agitent. On verra ce que lui-même prendra comme décision », a-t-il déclaré.
Pour cet acteur de la société civile, le navire du parti au pouvoir Union pour la république (UNIR) est en train de couler. Aussi, a-t-il souligné que Faure Gnassingbé subit actuellement des pressions de la part de ses pairs de la sous-région à propos de la limitation du mandat présidentiel en Afrique.
De plus, la conférence qui s’est déroulée à Niamey, il y a quelques jours sur la thématique en dit long sur les inquiétudes du « champion d’UNIR » quant à un 4ème mandat.
« Tout le monde a les yeux braqués sur le Togo. Si Faure Gnassingbé brigue un 4ème mandat, la voie serait ouverte à tout dans la sous-région quand on sait qu’en Guinée, il y a des velléités et même en Côte d’Ivoire, certains soupçonnent Alassane Ouattara d’avoir la volonté de briguer un 3ème mandat », a fait comprendre le premier porte-parole du FCTD.
Et d’ajouter : « Tout le monde reconnaît aujourd’hui que 3 mandats de 5 ans après le péché originel de 2005, c’est amplement suffisant. Briguer un 4ème mandat, c’est prendre la décision d’engager le Togo dans une période d’incertitude parce qu’on voudra démontrer à la face du pays et du monde qu’on fera tout pour conserver le pouvoir », a-t-il noté.
Face à une telle situation, le médecin a indiqué qu’on ne tiendra plus compte des préoccupations des citoyens. Et cela, selon lui, obligera certains à faire le choix d’autres options pour permettre une alternance politique dans notre pays.
Source : www.icilome.com