Pourquoi le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé n’a pas pris part aux Sommets et rencontres internationaux, notamment à Dakar, à Bonn et à Strasbourg ?
Répondant aux questions de la radio Kanal FM ce lundi, le coordinateur du front social ‘’Togo debout’’, Pr David Dosseh estime que la raison est simple : « il y a un malaise dans le camp de Faure Gnassingbé ».
« Si vous êtes président en exercice de la CEDEAO et que vous devez dans cet espace communautaire prôner la bonne gouvernance et la démocratie mais que dans votre propre pays, il y a autant de difficultés, vous ne pourrez pas être à l’aise dans les Sommets pour ensuite parler à vos pairs et à la citoyenneté communautaire », a marqué le médecin.
Il reconnaît que M. Gnassingbé pourra passer outre ces considérations et prendre part à ces rencontres. Cependant, ajoute-t-il, « son discours ne peut jamais avoir le même impact que si c’était dans un pays normal, avec une gouvernance normale et un véritable Etat de droit ».
Cette façon de voir la situation contraste avec les raisons avancées il y a quelques jours sur le plateau d’une télévision internationale par le ministre en charge de la communication qui avait avancé deux raisons pour justifier l’absence du chef de l’Etat à Dakar: un problème d’agenda et la préparation l’arrivée au Togo d’une délégation ghanéenne pour consulter l’opposition et le pouvoir sur les discussions prochaines.
Selon lui, ce qu’il se passe au Togo depuis trois (3) mois n’est pas une lutte entre un pouvoir et une opposition politiques. « C’est une lutte entre un peuple désireuse de libertés et un pouvoir despotique », a-t-il relevé avant d’ajouter qu’il était important que la société civile se positionne aux côtés du peuple pour porter plus haut sa voix.
Et dans cette lutte, ‘’Togo debout’’ s’est donné pour rôle, la mobilisation et le tapage diplomatique.
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