Le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a décidé à deux reprises d’accorder la liberté par grâce présidentielle à des dizaines de détenus dans les prisons du Togo. Deux membres d’association de la société civile figurent parmi ces derniers. Cependant, Prof David Dosseh, 1er porte-parole du Front Citoyen Togo Debout (FCTD), invite le président togolais à faire encore plus.
« C’est un soulagement pour nous puisque ces personnes n’ont rien à faire en prison. C’est totalement une détention arbitraire, et nous n’avons cessé de le dénoncer. Donc si aujourd’hui, la justice togolaise a enfin décidé leur remise en liberté, on ne peut que s’en réjouir. Mais cela ne répare pas tout le tort qu’on leur avait causé. N’oublions pas que certains ont perdu leur travail, certains n’ont plus vu leurs enfants depuis plusieurs mois », a déploré cet acteur de la société civile joint au téléphone ce vendredi matin par les confrères de la radio Kanal Fm.
Par ailleurs, Prof David Dosseh se demande pourquoi certains prisonniers sont graciés alors que d’autres sont mis en liberté provisoire. Pour l’universitaire, il serait mieux que tous les autres détenus politiques, notamment les membres de la société civile, soient graciés parce qu’ils « n’ont pas leur place en prison ».
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