Assainir le fichier électoral pour éviter les accusations de fraudes électorales en créant les conditions de transparence autour des élections et en assurant la sincérité du fichier. C’est la principale raison qui a motivé l’organisation mercredi à Lomé d’un atelier réunissant des responsables de trente-cinq (35) états civils du pays.
La rencontre, selon les informations recueillies par l’Agence de presse Afreepress, est l’œuvre de l’Union des Communes du Togo (UCT), accompagnée dans sa démarche par l’Union Européenne (UE).
Les délégués venus de tout le Togo ont réfléchi aux voies et moyens devant leur permettre de parvenir à la mise en place de nouvelles procédures d’enregistrement et d’archivage des actes d’état civils afin de doter le Togo d’un Etat civil moderne et sans failles.
Selon les statistiques, plus de 72% des personnes recensées sur les listes électorales le font à base de témoignages. Toute chose qui ne garantit pas la fiabilité de ces listes. Une situation qui s’explique par le fait que nombreux sont les Togolais ne disposant pas d’actes de naissance devant leur permettre de s’enregistrer de façon normale sur ces listes.
Le gouvernement entend donc travailler pour remédier à cette situation en comptant bien sûr, sur l’accompagnement de ses partenaires en développement dont l’Union Européenne (UE).
Théophile K.
icilome.com