Ports avancés : le dernier maillon de la chaîne logistique

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Le Togo a une ambition : devenir le leader ouest-africain de la logistique. Le pays envisage de construire des ports secs. 

Un port sec (ou avancé) est un terminal terrestre en liaison commerciale et logistique directe avec un port maritime. Dit autrement, c’est un lieu donné, situé à l’intérieur des terres pour le groupage et la distribution des marchandises et connecté à un port maritime par voie routière, ferroviaire ou fluviale. Cette plateforme logistique propose les services d’un port : manutention, entreposage, transbordement de cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur des terres.

Afin de limiter le temps d’attente des clients et de fluidifier le trafic les pouvoirs publics veulent investir avec des partenaires privés dans la construction et le développement d’entrepôts clos et sécurisés ainsi que dans des entrepôts sous douane.

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) vient d’envoyer une mission au Burkina Faso voisin pour voir comment sont gérés ces structures.

Ce pays dispose de trois grands ports secs, un à Bobo Dioulasso et deux à Ouagadougou (Burkina Faso). L’essentiel des marchandises proviennent du port autonome de Lomé, le Burkina étant privé d’un accès sur la mer.

Le président de la CCIT, Germain Méba, a rencontré son homologue burkinabé à la tête de la CCI-BF.

Cette volonté de renforcer l’activité logistique est contenue dans le Plan national de développement (PND). Un programme destiné à moderniser la Togo via les services et la transformation agricole.

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