Port Autonome de Lomé : Les transitaires non-agrées désapprouvent le projet Meris de l’UPRAD-Togo

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Le projet « Meris », lancé par l’Union des professionnelles des agréés en Douane du Togo (UPRAD-Togo) pour limiter les irrégularités liées aux véhicules d’occasion en transit, fait grincer les dents au Port Autonome de Lomé (PAL). Ce nouveau « système de tracking » censé contrôler le convoyage des véhicules depuis le PAL vers les pays de l’hinterland (Burkina-Faso, Niger, Mali et autres), est désapprouvé par les transitaires non-agréés.

En assemblée générale jeudi au Port Autonome de Lomé, ces transitaires non-agréés ont estimé que ledit projet Meris engendre un frais supplémentaire de 10 000 FCFA à payer. Et ce, malgré les faux frais déjà existant. Très en colère, ils ont décidé de suspendre, à compter de lundi prochain, les activités pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis de ce nouveau système.

« Meris n’est pas le premier projet de convoyage de véhicules. Il y a des gens qui sont venus ici nous bluffer. Bien avant, nous payons 10 000 FCFA pour qu’on escorte les véhicules. Et nous continuons par payer les 10 000 Fr toujours. Voilà qu’aujourd’hui le projet Meris est venu avec la même logique pour toujours convoyer les mêmes véhicules. Nous avons compris que Meris n’est pas différent des autres systèmes de convoyage qui sont sur le terrain et qui constituent déjà des faux frais. Ça ne doit plus aller comme ça. Lundi, il n’y aura pas la sortie des véhicules, il n’y aura pas le paiement à la caisse de l’Etat. Et on va voir ce que cela va donner », a menacé Adékpoé Mathias, Porte-parole des transitaires non-agréés.

Notons que le projet Meris est un système de tracking de véhicule qui répond au suivi de géolocalisation. Il a pour rôle de réduire les irrégularités liées aux véhicules en transit. Le système permet également d’identifier les auteurs de ces manquements. Il est basé sur la technologie de contrôle par micro puce UHF RFID assortie d’un code-barres (code QR).

Avec ce système, les véhicules en transit ont chacun, selon leur pays de destination, un itinéraire bien défini par la douane. Ainsi des points de contrôle sont-ils érigés sur chaque itinéraire jusqu’à la porte de sortie. Et tous les véhicules en transit doivent systématiquement respecter ces points de contrôle, du point de départ jusqu’à la sortie.

Source : www.icilome.com