Politique/UFC : Isaac TCHIAKPE annonce les réformes pour bientôt et félicite le PNP

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Politique/UFC : Isaac TCHIAKPE annonce les réformes pour bientôt et félicite le PNP


Isaac TCHIAKPE, conseiller du président national de l’Union des forces de changement (UFC) est sous le charme du Parti national panafricain (PNP) de Tchikpi Saifou Atchadam et ses récentes prises de position.

Il a salué ce mercredi, la position défendue par le PNP sur la question de la reprise des manifestations publiques de rue par la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition. « Je salue le PNP qui appelle ses camarades de lutte de la Coalition à patienter afin de voir comment les choses vont évoluer et quelle serait l’attitude de la CEDEAO », a-t-il laissé entendre sur les ondes de radio Nana Fm.

Selon ce cadre de l’UFC habituellement bien renseigné, le Togo va avoir « un changement, mais dans la paix et la fraternité » et c’est cela la bataille de l’UFC aujourd’hui, fait savoir M. TCHIAKPE qui appelle les leaders politiques togolais à créer un climat d’apaisement dans le pays qui soit propice à la réalisation de cette aspiration.

Il appelle également au respect de l’esprit et de la lettre de la feuille de route de la CEDEAO qui selon lui, n’a pas abordé la question de la candidature du Président de la République en 2020. II faut donner d’abord vie et corps aux réformes préconisées et ensuite discuter de la question de la candidature de Faure Gnassingbé à l’élection présidentielle de 2020 qui selon lui, peut être résolue par un accord politique.

« La demande de Gilchrist Olympio de voir le chef de l’État ne plus se représenter en 2020 est une position qui engage M. Gilchrist Olympio. C’est une position qui engage l’UFC et le parti l’assume. Mais c’est une position qui n’engage pas forcément le parti au pouvoir », a-t-il tenu à faire savoir.

En d’autres termes, pour M. Isaac Tchiakpé, cet appel n’est qu’une suggestion ou un conseil que le président de l’UFC a donné à Faure Gnassingbé. Une position qui est assumée par cette formation politique et ses cadres, mais qui ne peut être imposée au camp d’en face. « Il faut d’abord nous efforcer d’obtenir ce qui est à portée de main avant de vouloir obtenir ce qui est au-delà », a-t-il résumé.

Il faut rappeler que les travaux du comité de suivi des recommandations de la CEDEAO ont pris fin mardi dernier à Conakry sans aucune annonce ni communiqué de la part des parties prenantes.

A.Y.

Source : www.icilome.com