Pétition pour demander la libération de Messenth KOKODOKO, Joseph EZA et Assiba K. JOHNSON 20 août 2018

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Pétition pour demander la libération de Messenth KOKODOKO, Joseph EZA et Assiba K. JOHNSON                                                                             20 août 2018

Par Serge Lemask, togo-online.co.uk

Le 19 octobre 2017, le membre du Mouvement NUBUEKE en la personne de Messenth KOKODOKO a été enlevé chez lui à 5h00 du matin par des hommes en civile et conduit vers une destination inconnue. Ce fut plus tard, c’est-à-dire deux jours de recherche que ses proches ont découvert qu’il se retrouvait au Service des Renseignements et d’Investigation (SRI). Messenth KOKODOKO avait été torturé en recevant des coups dans les tibias jusqu’à l’apparition et écoulement de sang, ceci sous les ordres du responsable du SRI et par des éléments dudit service. Il a été victime d’un cas de torture psychologique dans le but d’obtenir des aveux mensongers sur son mouvement d’une part et sur celui du Front Citoyen Togo Debout dont il est membre, d’autre part.

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Une semaine après l’arrestation de Messenth KOKODOKO, suivra celle de deux autres membres du même mouvement qui, également détenus au Service de Renseignement et d’Investigation, y seront aussi torturés : Joseph EZA, vice président de NUBUEKE, arrêté le 26 octobre 2017.
Le mercredi 04 avril 2018, le président du Regroupement des Jeunes africains pour la Démocratie et le Développement (REJADD) Assiba K. JOHNSON, a été enlevé par les éléments du Service de Renseignement et d’Investigation en tenue civile sans aucune procédure judiciaire. Il a été traité comme un braqueur et conduit au SRI. Dans un premier temps, les éléments l’ont conduit au siège de son association sis à Gbossimé où ils ont défoncé les portes et emporté tous les documents et ordinateurs retrouvés sur les lieux sans un quelconque mandat de perquisition.

Dans les interrogatoires, il a subi des tortures psychologiques comme tous les autres défenseurs des droits de l’Homme arrêtés et constamment menacés du fait de leur engagement citoyen. Depuis son arrestation, il est accusé de publication de fausses nouvelles et de diffamation, son dossier est pendant au cabinet du doyen des juges d’instruction au tribunal de Première Instance de Lomé. Ses avocats ont introduit des demandes de mise en liberté provisoire qui ont été de facto rejetées.
Malgré les demandes de libération de tous les détenus dans le cadre des manifestations politiques depuis le 19 août 2017 par les médiateurs de la crise politique au Togo, le gouvernement du Togo fait croire aux médiateurs et à toute l’opinion que ces acteurs des droits de l’Homme ne font pas partie des personnes incarcérées dans le contexte des manifestations.
https://www.change.org/p/president-of-the-republic-of-togo-100-000
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Togo-Online.co.uk