Togolais et prêtre du diocèse de Lomé, le père Achille d’Almeida est l’actuel aumônier de la Jeunesse étudiante catholique internationale (Jeci) dont le secrétariat permanent est basé à Paris, en France.
Aumônier de la Jeunesse étudiante catholique internationale (Jeci) depuis 2020, le père Achille Ayité d’Almeida anime la vie de ce mouvement au plan mondial, à partir du secrétariat de Paris. Malgré la pandémie de Covid-19, il a pu enfin rejoindre son poste en août 2021. Qui est ce nouvel aumônier et quels sont ses défis ?
Né le 31 août 1972 à Port-Bouët (Côte d’Ivoire) où résidaient ses parents, Achille d’Almeida amené à Lomé en 1980 est inscrit à l’école catholique St Augustin d’Amutivé. « J’avais beaucoup d’admiration pour le curé, père Ephrem Dravié (1931-1998) », se souvient-il. À un moment, il a failli renoncer à sa vocation de devenir prêtre, mais les conseils du père Bernard Amedzoame l’ont aidé à opter pour le presbytérat, puis à aller au séminaire grâce au père Pierre Dovi N’Danu Alipui.
Des moments d’épreuves
Achille d’Almeida a fait ses premiers contacts avec la Jeunesse étudiante catholique (JEC) en 1994, pendant ses études secondaires. « À l’époque, se souvient-il, nous étions embarqués, dans un élan de transformation des mentalités et des personnes dans nos écoles et nos milieux de vie ».
Les décès successifs de son père le 2 février 2003, deux jours après son lectorat, puis de sa mère, le 9 juillet 2004, quelques mois avant son diaconat le 4 octobre, ont été de dures épreuves, explique-t-il. Un an plus tard, il est ordonné prêtre le 17 décembre 2005.
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Il a renforcé son engagement dans la JEC durant son parcours au séminaire, puis en tant que prêtre en accompagnant les jeunes et les sections du mouvement sur les paroisses de Tsévié, Totsi, Casablanca et Tokoin-Novissi où il a servi dans le diocèse de Lomé.
En décembre 2014, le père d’Almeida a été nommé aumônier national du mouvement par la Conférence épiscopale togolaise, en remplacement du père Emmanuel Vossah décédé en janvier 2014. Aumônier national, il a également assumé les fonctions d’aumônier sous régional de la JEC Afrique de l’ouest francophone, a participé à diverses sessions mondiales au Nigeria, au Zimbabwe, en Ouganda et en Philippines, avant d’être élu aumônier international pour quatre ans, un mandat confirmé par le Vatican le 22 juin 2020.
Quelques défis à relever
« J’anime la vie spirituelle de la JEC au niveau international », indique-t-il. Le nouvel aumônier aide aussi « à développer dans chaque section nationale la flamme de la foi, de la charité et de la présence chrétienne ». Ses défis sont nombreux. Il s’agit, entre autres, d’avoir la capacité de « communiquer à l’ensemble de l’équipe internationale la foi et l’espérance nécessaire pour surmonter les moments difficiles pour le groupe » et « d’aider à assurer une stabilité dans le temps de tous les organes dirigeants de la JEC au plan mondial ». Encore doit-il pouvoir concourir à maintenir un contact permanent avec le Saint-Siège et les structures d’accompagnement. Par ailleurs, il motive la jeunesse à participer à la vulgarisation de l’esprit du synode de 2023 sur la synodalité.
Charles Ayetan (africa.la-croix.com)
Source : icilome.com