(Togo Officiel) – Au Togo, la première édition de la Journée nationale du partenariat public-privé (JNP) s’est tenue le mardi 05 septembre. L’activité, initiée par le Comité de concertation Etat-Secteur privé, a réuni à Lomé, des membres du gouvernement, ainsi que ceux des organisations patronales et consulaires, des opérateurs économiques et d’autres acteurs des secteurs porteurs de l’économie nationale.
Axé autour du thème “Secteur privé, moteur de la transformation structurelle de l’économie togolaise”, l’événement a été meublé de panels sur différentes thématiques, et a également été un cadre d’exposition pour les différentes parties. L’objectif était non seulement de favoriser un échange direct entre le public et le privé, qui absorbe plus de 95% des emplois dans le pays (selon des données de 2020), mais aussi de faire le point sur les dernières réformes entreprises.
“L’Etat a besoin du secteur privé, et le secteur privé a besoin de l’Etat”, a d’ailleurs rappelé dans son mot introductif le Secrétaire exécutif du comité, Moyeme Baniab.
Une étape importante dans l’évolution de l’économie nationale
Pour le ministre de l’économie et des finances, qui a présidé les travaux, il s’agit surtout d’une “étape importante”.
“C’est un évènement que nous appelons à être désormais dans notre tradition de chaque année et qu’on puisse célébrer le secteur privé, qu’on puisse se retrouver pour faire le point, après, bien sûr, les différentes réunions que nous avons beaucoup plus restreintes dans le cadre du comité technique et du comité de concertation Etat-secteur privé”, a notamment déclaré Sani Yaya.
Consolider les acquis
Au Togo où l’exécutif mise énormément sur la mobilisation et l’engagement du secteur privé à porter et à financer près de la moitié des projets prioritaires inscrits dans la feuille de route quinquennale, l’ambition est de capitaliser sur les nombreux acquis obtenus au cours des dernières années, en dépit des multiples crises.
A titre d’illustration, les investissements privés ont progressé de 4,5% en moyenne au cours des cinq dernières années pour atteindre plus de 20% du PIB en 2022, tandis que les flux d’investissements directs étrangers ont de nouveau bondi, atteignant près de 230 millions $ en 2022.
“Il nous faut collectivement trouver le moyen d’accroître l’impact de nos entreprises afin d’en faire le véritable moteur de la transformation structurelle de notre économie”, a insisté Sani Yaya, appelant à plus de réflexion et d’implication de chaque part.
A l’issue de cette première édition, les différents acteurs se sont engagés à plus d’initiatives. Du reste, des synthèses, issues des analyses et propositions de solutions émises lors des discussions ont été recueillies, et devront servir de base de réflexion et d’actions pour le renforcement du dialogue public-privé.
Source : RepubliqueTogolaise.com