Au Soudan du Sud, un mois après la signature d’un accord de paix entre le président Salva Kiir et le chef du principal groupe rebelle, Riek Machar, la libération de prisonniers de guerre traîne. A peine quatre d’entre eux ont été libérés cette semaine par les rebelles. Pourtant, l’accord de paix signé le 12 septembre dernier prévoyait entre autres la libération de tous les prisonniers de guerre ou prisonniers politiques.
Officiellement, seul 24 prisonniers de guerre ont été libérés depuis la signature le 12 septembre dernier de l’accord de paix entre le président sud-soudanais Salva Kiir et le chef du principal groupe rebelle, Riek Machar.
Quatre prisonniers de guerre ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) cette semaine par le principal groupe d’opposition, le Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition (SPLM-IO) de Riek Machar, qui affirme ne plus détenir ni soldat ni prisonnier politique.
Libération d’anonymes
De son côté, le gouvernement de Juba a annoncé il y a deux semaines la libération d’une vingtaine de prisonniers politiques, tous accusés de soutenir l’opposition. Leur identité n’a pas été révélée mais il ne s’agirait pas de membres du groupe de Riek Machar.
Son mouvement affirme qu’environ 500 de ses soldats et cadres politiques seraient toujours détenus. Le plus connu, le porte-parole de Riek Machar, James Gatdet Dak, est emprisonné à Juba, la capitale, où il a été condamné à mort. Le SPLM-IO dénonce la lenteur du processus de libération.
Difficile de savoir précisément combien de soldats sont encore détenus de part et d’autre. Pour le CICR, qui facilite le retour de ces prisonniers, le processus sera long en raison de la taille du pays et de l’isolement de certaines régions.
Source : www.cameroonweb.com