Deux personnes succombent dans l’est de l’Ouganda, à la frontière avec le Kenya après avoir contracté la fièvre hémorragique de Marburg.
Dr Diana Atwine, une responsable du ministère ougandais de la Santé, indique que des échantillons de sang prélevés sur ces personnes avant leurs décès se sont révélés positifs au Marburg.
Des experts sont dépêchés dans le district de Kween pour des investigations afin de prévenir une éventuelle épidémie.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le virus de Marburg est de la même famille que celui d’Ebola et figure parmi les agents pathogènes les plus virulents chez l’homme.
Le virus de Marburg se transmet par contact avec les liquides corporels (sang, selles, urine, salive, vomissures, sperme…) d’une personne contaminée.
Les personnes contaminées par ce virus connaissent très rapidement une forte fièvre, suivie de diarrhée, de vomissements et une hémorragie sévère.
L’OMS indique que le taux de mortalité du virus de Marburg varie de 25% à 80% selon les épidémies et il n’existe ni traitement spécifique ni vaccin.
En octobre 2012, une épidémie de fièvre à virus de Marburg avait fait 15 morts sur 26 cas confirmés en Ouganda.
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