Opération “Déchoukaj” à Banjul! Allô Lomé! On fait comment? 02/02/2017

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Par K. Kofi FOLIKPO[1]
Opération “Déchoukaj” à Banjul! Allô Lomé! On fait comment?                                                                             02/02/2017

Yahya Jammeh a dû partir précipitamment en exil le 21 janvier 2017 sans pouvoir emporter carrosses, maisons et autres biens privés qui lui sont sans doute chers et sacrés.

Une inspection inopinée de sa maison dans son terroir natal à Kanilai par les Militaires sénégalais venus lui mettre expressément le feu aux fesses, une inspection comparable à l’Opération “Déchoukaj” durant la chute de Jean-Claude Duvalier en Haïti, fit découvrir des objets rituels sanglants et ahurissants pour plusieurs personnes ayant toujours pris le Fou de Kanilai pour un musulman pieux et exemplaire:

(1) une petite jarre ensanglantée contenant des têtes de boucs sacrifiés (voir photo ci-dessus);

(2) une statuette grossière recouverte de sang séché et de sang frais, ayant au cou plusieurs cadenas fermés (voir photo ci-dessus);

(3) un regroupement de trois autres statuettes grossières entourées d’ossements, de bouteilles de Schnaps et d’autres objets hétéroclites (voir photo ci-dessus).

Yahya Jammeh s’est toujours réclamé d’un “monothéisme islamique” puritain qui condamnerait de telles pratiques considérées par beaucoup de personnes comme de l’ “idolâtrie” à tort ou à raison. Il est même allé jusqu’à transformer la petite Gambie en “État islamique”, à la grande satisfaction du Qatar, pays de naissance et de soutien du mouvement djihadiste et fondamentaliste Daesh.

Un musulman non-africain plus ou moins tolérant dira de tout ceci que le tyran Jammeh souhaiterait simplement conserver ainsi sa “racine spirituelle ancestrale” africaine tout en étant un “pieux musulman”. Les islamistes fondamentalistes de Boko Haram ou de Daesh crieraient au scandale, hurleraient des “Haram! Allah Akh Bar!” devant de tels objets ahurissants et l’auraient déjà froidement décapité pour une “impiété aggravée”.

Les sectes fanatiques et fondamentalistes chrétiennes quant à elles se mettraient à scander frénétiquement le nom de “Jésus!” et du “Holy Ghost!” à la vue de tels objets effarants et demanderaient sa conversion illico presto au christianisme.

Mais tout vrai Mystique (Hunɔ) connaissant assez bien le Monde occulte ouest-africain ne verserait pas précipitamment dans de tels amalgames à la vue de ces objets retrouvés au domicile du tyran déchu.

Il va chercher à dénouer patiemment tous ces amalgames en expliquant méthodiquement au Public que ces objets ahurissants ne relèvent aucunement du Culte hautement sacré dédié aux Ancêtres méritants (Tɔgbui/Mama) dans le contexte spirituel africain, comme certains pourraient le croire.
Il expliquera aussi qu’ils ne relèvent pas du Culte des morts habituellement réservé à tout défunt juste après son décès.

Ces objets ne relèvent pas non plus du Culte hautement sacré dédié aux Entités spirituelles élémentales (les Divinités) et à leurs démembrements exprimant collectivement la manifestation naturelle et concrète de l’Énergie spirituelle divine (Atsɛ) et de l’Énergie vitale divine (Ka) qui émanent des Cinq Éléments cosmiques fondamentaux (Éther cosmique, Feu cosmique, Air cosmique, Eau cosmique et Terre cosmique) et qui sont inhérentes en permanence à l’ensemble de la Création Divine.

Ces objets retrouvés au domicile de l’ancien tyran gambien servent plutôt à invoquer et à déployer des Entités spirituelles de basse catégorie provenant de la désincarnation (c’est-à-dire de la mort biologique) des Créatures humaines ou animales et errant encore dans le Champ astral (Aʋlìmè) pour un certain temps.

Du point de vue spirituel et mystique selon la Tradition ancestrale africaine, de telles Entités spirituelles de basse catégorie ne peuvent être déployées que dans le domaine de la Magie pratique (Dzoka) si elles sont suffisamment stables, ou dans le domaine de la Sorcellerie (Adzé) si elles sont notoirement instables.

Yahya Jammeh est donc un vulgaire magicien (Dzokatɔ) et un vulgaire sorcier (Adzétɔ) qui a habilement réussi à masquer de telles pratiques derrière l’image d’un “musulman pieux et scrupuleux” priant régulièrement à la mosquée tout de blanc vêtu.

Une analyse morphologique et sémiotique de ces objets par tout Mystique sérieux et véridique (Hunɔ) connaissant assez bien le Monde occulte ouest-africain permet d’affirmer que le tyran gambien déchu s’est essentiellement appuyé d’une part sur des Entités spirituelles de basse catégorie dénommées “Kenesi” ou “Kelesi” dans l’aire culturelle Gbè (Sud-Togo/Sud-Bénin/Sud-Ghana). Cela est signalé par le regroupement de trois statuettes entourées d’ossements, de bouteilles de Schnaps et d’autres objets hétéroclites.

Il s’est appuyé essentiellement d’autre part sur d’autres Entités spirituelles de basse catégorie dénommées “Kpálí” dans l’aire culturelle Gbè. Cela est signalé par la statuette grossière ayant des cadenas fermés autour du cou.

Tandis que l’Entité spirituelle “Kpálí” relève du Monde de la Magie pratique (Dzòkà) foncièrement agressive et destructrice pouvant permettre à son détenteur d’embrigader l’esprit créatif d’un adversaire spirituellement faible ou d’étouffer la capacité d’expression ou le sens de lucidité de ce dernier, l’Entité spirituelle “Kenesi” quant à elle relève aujourd’hui beaucoup plus souvent du Monde de la Sorcellerie (Àdzé), et vise essentiellement à provoquer intentionnellement la désunion inhibitrice (Vèklá) et les aversions mutuelles au sein d’une communauté/société afin que le détenteur puisse se placer habilement et illégitimement en position d’un éternel “médiateur” incontournable au sein de cette société/communauté et avoir ainsi une emprise totale sur les siens, si ces derniers ne préconisent pas habilement des mécanismes de contre-pouvoirs spirituels et mystiques adéquats susceptibles de faire régner l’Harmonie collective qui est nécessaire pour l’Épanouissement de chaque membre de la communauté/société selon la destinée individuelle de chacun.

S’il est vrai que le “Kenesi” était originellement une Entité spirituelle stable relevant du domaine de la Magie pratique (Dzòkà) et déployée originellement sous l’appellation générique de “Adze-Vodu” pour tenir en respect les Entités spirituelles du Monde de la Sorcellerie (Àdzé), il a fini par être dévoyé malheureusement à la Sorcellerie par beaucoup de personnes, au point où il est pratiquement déployé aujourd’hui exclusivement en tant que suppôt ou vecteur des Entités spirituelles du Monde de la Sorcellerie.

On peut mieux comprendre à présent que le long règne de 22 ans (!) fait par le violent tyran gambien Yahya Jammeh ne s’explique pas seulement par son habileté démagogique à se faire prendre pour un “musulman pieux” et encore moins par une résignation fataliste et collective du Peuple Frère de la Gambie.

Ce long règne s’est surtout discrètement appuyé sur de sordides pratiques occultes inavouables dont les Gambiennes et les Gambiens ont fini par prendre conscience au fil du temps et contre lesquelles ils ont su se mobiliser collectivement pour les annihiler à travers des contre-actions spirituelles et mystiques collectives, et provoquer ainsi la débâcle électorale et politique brutale du Tyran de Banjul, une débâcle à laquelle il ne s’était jamais attendu en raison de sa ferme croyance en de tels sortilèges sanglants et de bas étage!

Yahya Jammeh de la Gambie présente beaucoup de similitudes très frappantes avec Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ du TOGO sur plusieurs plans pour tout observateur avisé:

(1) les deux étaient/sont à la tête des deux plus petits pays de la sous-région ouest-africaine;

(2) ils ont tous deux un goût très prononcé pour le pouvoir autocratique et absolu, et se permettent de commettre toutes sortes d’assassinats et d’emprisonnements pour le conserver;

(3) les deux aiment présenter publiquement leur médiocrité intellectuelle évidente comme la démonstration d’un talent extraordinaire;

(4) ils aiment tous deux donner publiquement l’image de personnages “très pieux” puisque le Gambien ne se sépare jamais de son Coran tandis que le Togolais ne rate aucune occasion pour aller au Vatican avec sa piètre génitrice recevoir la “bénédiction” du Pape “from himself”;

(5) dans l’espace de la CEDEAO ils étaient les seuls à vouloir nager coûte que coûte à contre-courant sur la question d’une Charte communautaire de limitation du mandat présidentiel;

(6) les deux étaient/sont fermement convaincus qu’ils peuvent conserver ad vitam aeternam le fauteuil présidentiel violemment usurpé en recourant systématiquement à la pratique de la Magie agressive et exclusivement destructrice (Dzòkà) et à la Sorcellerie (Àdzé).

L’une des méthodes efficaces déployées par les Gambiennes et les Gambiens avertis pour commencer à annihiler systématiquement les forces occultes obscures et inhibitrices par lesquelles Yahya Jammeh les avait littéralement étouffés pendant 22 bonnes années consista à exposer sur la place publique (à travers les média privés, les réseaux sociaux, etc.) les secrets de ces pratiques occultes obscures et les vider ainsi de leur efficacité.

Le brave Peuple togolais est également entré heureusement dans cette dynamique depuis décembre 2016 à travers les révélations publiques faites sur les réseaux sociaux et dans les média privés au sujet du pacte diabolique renouvelé chaque année par GNASSINGBÉ-père-et-fils à la veille de la commémoration de l’assassinat odieux et crapuleux de Feu Sylvanus OLYMPIO.

Cette dynamique s’est intensifiée avec le Rituel spirituel de Lumière collective symboliquement apportée sur la Nation Togolaise dans la nuit du 11 au 12 janvier 2017 par beaucoup de Patriotes togolais éparpillés au quatre coins du monde.

Les premiers effets déstabilisateurs de cette dynamique collective en marche s’illustrent déjà par la grande bourde médiatique honteuse à travers la boutade suicidaire “Je ne vois pas le rapport” lancée de façon stupide et irréfléchie devant le monde entier à Bamako par le violent usurpateur du Palais de la Marina.

C’est donc dans cette même dynamique spirituelle collective que la présente publication veut éclairer davantage l’ensemble du Peuple togolais en levant volontiers un pan de voile sur les sacrifices humains sanglants et effroyables faits chaque année par Faure GNASSINGBÉ dans le cadre de ce pacte diabolique qu’il a hérité de son géniteur défunt Etienne Eyadema GNASSINGBÉ.

Presque tout le monde sait au TOGO et hors du TOGO que des dizaines d’adolescents et d’adolescentes, même des jeunes filles enceintes (!), disparaissent mystérieusement sans trace aussi bien à Lomé que dans les zones rurales chaque année.

Certaines de nos publications antérieures avaient attiré en vain l’attention du grand Public sur le fait que ces disparitions mystérieuses ne sont pas seulement liées aux crimes rituels perpétrés par certaines communautés étrangères au TOGO ou par certains voisins du TOGO et encore moins au simple banditisme économique, mais trouvent des ramifications jusque dans les hautes sphères de l’État togolais. L’heure est venue aujourd’hui de réitérer encore une fois avec assurance que ces disparitions d’adolescents et d’adolescentes sont liées en partie au renouvellement périodique de ce pacte diabolique de GNASSINGBÉ-père-et-fils à l’orée de chaque nouvelle année et à la veille de la célébration de la date funeste du 13 Janvier.

Le rituel sanglant de sacrifice humain exécuté chaque année par GNASSINGBÉ-père-et-fils dans le cadre du renouvellement de ce pacte diabolique demande 13 jeunes gens âgés de 25 ans au maximum et comprenant nécessairement une jeune fille enceinte.

Ces jeunes gens sont habituellement attirés dans un guet-apens de façon habile par des hommes de main du violent régime, sont capturés et confiés à d’autres hommes de main qui les gardent en des lieux hautement secrets où ils sont bien nourris et sévèrement encadrés.

Tard dans la nuit du 12 au 13 janvier, on leur fait croire cyniquement qu’ils seront enfin relâchés pour regagner leur famille et on leur sert un repas copieux mais soigneusement mélangé avec une préparation magique à base de plantes ayant un puissant effet somnifère qui déclenche chez eux un sommeil profond et quasi-comateux.

Transportés discrètement et dans le plus grand secret sur le lieu du sacrifice horrible, les 12 adolescents sont les premiers à être égorgés froidement comme des animaux dans cette nuit du 12 janvier et leur Sang précieux est soigneusement recueilli dans des récipients.

Le bénéficiaire/récipiendaire “présidentiel” arrivé tôt sur le lieu se déshabille totalement avant que le Sang des 12 victimes masculines ne soit recueilli.

La jeune fille enceinte (donc la 13e victime, féminine) est également déshabillée totalement quoique plongée dans un sommeil quasi-comateux.

Le bénéficiaire/récipiendaire du sacrifice odieux est totalement barboté de la tête jusqu’aux pieds avec une bonne partie du Sang des 12 premières victimes, toutes masculines.

Le reste du Sang des 12 victimes masculines est utilisé pour barboter la jeune fille enceinte (la 13e victime, féminine).

Celle-ci est violemment égorgée à son tour en dernier ressort et son Sang précieux est directement répandu sur le bénéficiaire/récipiendaire de la tête jusqu’aux pieds.

Celui-ci laisse le Sang sécher sur lui pendant un moment et est ramené chez lui à domicile où il peut peut ensuite se laver abondamment avec de l’eau et se coucher pour quelques heures de sommeil avant de se lever plus tard au petit matin du 13 janvier pour s’apprêter pour les festivités officielles.

Voici ainsi comment le règne violent et sanglant de GNASSINGBÉ-père-et-fils s’est consolidé pendant 50 bonnes années (!) à travers des pratiques occultes inavouables profondément empreintes de Sadisme, de Cannibalisme, d’Inversion des Principes éthiques et existentiels, de Déchéance multiforme …

Les Togolaises et les Togolais peuvent aisément comprendre à présent l’origine occulte profonde de la cruauté indicible et de la dureté de coeur légendaire chez GNASSINGBÉ-père-et-fils.

Les Togolaises et les Togolais peuvent aisément comprendre à présent l’origine occulte profonde de l’insensibilité émotionnelle étonnante de GNASSINGBÉ-père-et-fils face aux horribles souffrances physiques et psychiques qu’ils infligent à leurs concitoyens sans s’émouvoir, puisqu’ils ont déjà été émotionnellement “aguerris” à travers ces sacrifices humains horribles et effroyables pour pouvoir endurer plus tard de telles situations éprouvantes.

Les Togolaises et les Togolais peuvent aisément comprendre à présent l’origine occulte profonde de l’attitude totalement placide de Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ face aux gémissements touchants et aux lamentations lancinantes des Masses laborieuses togolaises cyniquement paupérisées et violemment saignées à blanc, puisqu’il a déjà été psychologiquement “préparé” à travers ces sacrifices humains violents à intégrer sans état d’âme le Cannibalisme égoïste dans son existence et dans ses rapports avec ses semblables.

Le Cannibalisme ne se manifeste pas seulement sur le plan physique et charnel à travers l’absorption du Sang et la consommation de la Chair de ses propres semblables. Il se manifeste aussi sur le plan énergétique et psycho-dynamique sous forme de Vampirisme à travers l’absorption parasite de l’Énergie vitale (Ka) et de l’Énergie psycho-mentale de ses semblables!

Or le Cannibalisme n’est pas le propre des sociétés humaines spirituellement saines, mais relève plutôt du Monde de la Sorcellerie (Àdzé) où les âmes humaines dégénérées (Luʋɔ) se trouvant malheureusement sous l’emprise des Entités spirituelles de Sorcellerie tentent de transposer le Cannibalisme du monde animal sur le Monde des Humains, comme l’une de nos récentes Publications consacrées à la thématique l’a systématiquement démontré [2].

À l’instar du Tyran déchu de Banjul Yahya Jammeh, Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ n’est qu’un médiocre magicien (Dzokatɔ) et un piètre sorcier (Àdzétɔ) qui s’est appuyé jusqu’ici sur de vulgaires sortilèges sanglants au prix de la Vie précieuse des milliers de Togolaises et des Togolais pour détruire la Nation Togolaise en complicité avec des anciens membres influents de cette congrégation occulte et destructrice qui ont longtemps soutenu le tyran.

À l’instar de son homologue gambien qui vient de connaître une chute brutale et inattendue pour avoir été enfin démasqué par des Gambiens spirituellement bien enracinés et pour avoir été publiquement conspué par les Forces Vives du Peuple Gambien, Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ est censé entamer aussi à présent sa descente inéluctable aux Enfers, car il est aussi désormais démasqué par des Togolais spirituellement bien enracinés et est de plus en plus conspué par les Forces Vives du Peuple Togolais.

Les Togolaises et les Togolais doivent redoubler d’ardeur à ce tournant décisif de leur Lutte de Libération, car le reste n’est qu’une simple question du moment opportun. Ils doivent concentrer à présent leur revendication citoyenne légitime sur une question fondamentale et déterminante:

Le Retour à la Constitution de 1992 que le Peuple togolais s’est librement et légitimement donné.

Sentinelle! Que dis-tu de la nuit?

La nuit est long, mais le jour vient!

Lenzburg (SUISSE), le 02. 02. 2017

[1] Contacts:
PYRAMID OF YEƲE

CH-5400 Baden (SUISSE)
E-Mail: [email protected]
Téléphone: +41′ (0)77′ 944′ 05′ 74

[2] Concernant le Cannibalisme (charnel et énergétique) dans le Monde de la Sorcellerie, prière de lire notre récente Publication scientifique intitulée “Ontogenèse de la Sorcellerie (Àdzé) dans la Cosmogonie ancestrale Kamite: Approche mystique et méta-psychologique”, en allant sur le lien suivant: https://independent.academia.edu/KofiFolikpo

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