NSO, une entreprise d’espions du Mossad au service de Faure Gnassingbé

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Le gouvernement togolais aurait recruté
NSO Group, une entreprise d’intelligence économique, constituée
d’anciens espions du Mossad et des officiers de l’armée israélienne,
pour la surveillance électronique ainsi que d’autres affaires très peu
avouables.

Le 9 octobre dernier, le quotidien français Le Parisien 
relate dans son édition en ligne  une péripétie de l’affaire Weinstein,
du nom de l’ancien patron de Miramax- une société de production
hollywoodienne-, accusé de harcèlements et d’agressions sexuels par de
nombreuses actrices. En attente du procès qui devrait se tenir l’année
prochaine, Harvey Weinstein, sur les conseils de l’ancien premier
ministre israélien Ehud Barak, a recruté Black Cube. Cette dernière, une
société  d’intelligence économique, devait espionner les détracteurs
de Weinstein afin de les décrédibiliser.  

La société Black Cube appartient à un
réseau d’entreprises d’espionnage dirigées par des anciens du Mossad, du
Shin Beth et de Tsahal, l’armée israélienne. Elle dispose de plus de
100 employés, tous issus de l’armée et du renseignement, selon CTech, un
journal israélien anglophone. NSO compte parmi ses dirigeants Meir
Dagan, ancien directeur du Mossad.

NSO présent dans les plus rigides dictatures au monde

Black Cube est une des filiales de NSO
Group. Selon le lanceur d’alerte Edward Snowden, NSO Group a développé
un logiciel espion devant aider à tuer le journaliste saoudien Jamal
Khashoggi, avant son assassinat dans le consulat d’Arabie Saoudite en
2018. Le journaliste assassiné travaillait avec un autre Saoudien
résident au Canada à la création d’un site d’informations sur l’Arabie
Saoudite.

Le Togo compte parmi les 45 pays dans lesquels opèrent NSO Group, indique CTech.
Elle est présente également dans les opérations de communication sur
les réseaux sociaux, surtout Facebook, et “aide à la lutte contre les
fake news et la désinformation”. De façon implicite, il s’agit plutôt
d’aider ces dictatures d’Afrique et d’Asie à faire la propagande et la
désinformation à travers les réseaux sociaux. Il y a quelques mois, des
failles dans le réseau social whatsapp auraient été allègrement
exploitées par NSO Group.

Depuis quelques années, le régime Togolais
a tissé des liens peu recommandables avec le gouvernement Netanyahou.
Le Togo est d’ailleurs le pivot des Israéliens pour conquérir l’Afrique.
Des Israéliens, à travers Charles Debbasch, un juif français conseiller
de Faure Gnassingbe, sont présents dans les affaires au Togo.

Selon  un rapport de The African
Investigative Publishing Collective, un consortium de journalistes
d’investigation, la gestion et l’exploitation du phosphate togolais est
confiée aux Israéliens. Raphael Edery et son fils Liron, des proches de
Debbasch, sont aux manettes. L’entreprise nationale de phosphate, la
SNPT, reste déficitaire depuis des années.

NSO a été cité dans des cas d’espionnage,
dont celui de l’entourage de l’ancien président Obama, des ONG
hongroises liées au milliardaire juif américain George Soros.

Les Israéliens sont reputés pour mener d’étroites collaborations avec les régimes les plus liberticides au monde. Ils participent à la sophistication des mécanismes de répression dans ces pays. Au Togo, ils opérent déjà dans un cadre législatif très favorable à la surveillance des citoyens. Au pouvoir depuis plus de cinquante ans au moyen de la fraude et de la répression, le régime militaro-civil a fait de sévères restrictions aux libertés publiques.

Source:

Source : Togoweb.net