Non-respect des feux tricolores Le mal a la peau dure !

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Pendant que les statistiques font état de 2627 cas d’accidents de la route, avec à la clé 241 morts et 3734 blessés durant le seul premier semestre de l’année 2020, des usagers de la route, continuent de mettre un rallonge à cette liste à travers le non-respect des feux de signalisation censés réguler la circulation routière.

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Est-ce par ignorance ou par volonté que ces derniers violent la doxa de la prévention routière ? Il s’avère donc impérieux d’aller à l’école de l’enseignant pour rappeler aux brebis perdues la signifiance de ces feux tricolores.

Partout au monde, les feux tricolores symbolisent l’épine dorsale de la circulation
routière qui immunise les usagers de la route contre les accidents.

Mais, la grande partie de la population togolaise semble ignorer le B.a.-ba des feux tricolores que nous nous mettons en devoir de nous rappeler.

Rouge, jaune-orange et vert, exception faite de ceux bicolores des piétons, que signifient donc ces couleurs du feu tricolore dans le Code de la route? D’entrée, il va de soi que le rouge arrête provisoirement la circulation, temps durant lequel tout engin roulant doit s’immobiliser, le jaune –orange qui annonce le rouge est l’instance où le conducteur d’un véhicule applique un bain de ralentissement à la vitesse à laquelle il file et le vert enfin ouvre à nouveau la circulation.

Cependant, au Togo, notamment à Lomé, les usagers de la route, pressés comme la diarrhée, eu égard aux contraintes de la vie urbaine, par leur comportement incivique, semblent s’inscrire en faux contre le Code de la route en violant les lois sacro-saintes des feux tricolores, surtout en redoublant de vitesse quand le feu jaune – orange pointe au lieu de ralentir.

Une pratique vilaine qui a la peau dure et qu’il sied d’étaler sur la place publique. Clarisse, jeune étudiante en sociologie, effectue une analyse de la situation : « souvent, beaucoup
s’estiment pressés, si bien qu’ils oublient la valeur de la vie humaine. Ils roulent à tombeau
ouvert, soit sous la pression des drogues soit sous l’obligeance de vite atteindre une destination.

Mais, curieusement ils oublient que la violation délibérée du feu tricolore a toujours été la source de tous les maux dont souffre la route togolaise toujours baignée de sangs qu’on peut sauver », dit-elle.

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Pourtant la face cachée de l’iceberg qu’il urge de dévoiler est que tombent souvent en
panne dans la capitale togolaise les feux de signalisation.

Il se pose donc la question de la maintenance ou du renouvellement pur et simple de ces feux. A l’heure où le processus de la décentralisation est effectif au Togo, avec la parcellisation en des Communes coiffées par des Maires de toutes colorations du territoire, les Mairies doivent faire des pieds et des mains pour que sortent de terre des feux tricolores à même de durer pour épargner les dépenses inutiles faites sur le dos
du contribuable au togolais.

Oscar SEKAYA

Source : Togoweb.net