Le président du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) trouve en le dialogue un bon moyen pour résoudre la crise socio-politique persistante au Togo. Mais pour ce faire, Nicolas Lawson ne cautionne pas la marginalisation de certains partis politiques.
Quand le fameux dialogue en perspective fait objet de guéguerre dans les rangs de l’opposition, il y a de quoi être rassuré au niveau du régime de Faure Gnassingbé. En effet, il y a une sorte de marginalisation que fustige Nicolas Lawson.
«…Nous en avons ras-le-bol des hommes politiques togolais. Nous en avons marre d’eux. Depuis 25 ans, c’est toujours la même rengaine, les mêmes litanies et les mêmes choses. « C’est moi le vrai opposant, c’est moi le légitime, c’est moi ceci… » Et le pays est à la dérive, notre Nation, notre Patrie est abaissée», a-t-il déploré.
Le président du PRR ne comprend pas en quoi c’est obligatoire d’être forcément du camp du parti au pouvoir ou de l’opposition dite radicale pour pouvoir participer à ce dialogue.
« Pourquoi ils n’arrivent pas à comprendre qu’il peut y avoir des compatriotes qui ne soient pas d’un camp ou de l’autre camp ? Ils veulent forcément qu’on soit d’un camp contre l’autre ?…On nous a appris en dissertation que quand il y a une thèse, il y a toujours une antithèse. Et c’est la synthèse qui est réconciliatrice… On ne peut pas évoluer si on est divisés », a conclu Nicolas Lawson.
A. Lemou
Source : www.icilome.com