La coalition des 14 partis de l’opposition insiste qu’elle ne participera au dialogue que si les conditions d’apaisement sont complètement adoptées par le gouvernement. C’est ce que souligne Nathaniel Olympio, président intérimaire du Parti des Togolais, membre de la coalition.
La coalition continue ses mobilisations populaires pacifiques. Hier jeudi, ses militants et sympathisants étaient encore dans les rues et l’exercice se poursuivra samedi. Son objectif, faire suffisamment de pression sur le régime cinquantenaire afin qu’il lâche du lest.
L’opposition demande en effet, le retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora, la libération de tous les détenus politiques sans conditions, l’assainissement du cadre électoral, entre autres.
C’est dans cette optique qu’elle n’a pas envoyé ses représentants à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) alors que le pouvoir en place prépare activement les prochaines joutes électorales.
Pour Nathaniel Olympio, « Les élections ne sont pas une solution ». Et d’insister sur le fait que « Le pouvoir appelle au référendum alors que le fichier électoral n’est pas clair ». Selon lui c’est la « raison pour laquelle nous n’avons pas envoyé de représentants à la CENI. Notre seule exigence c’est la C92. Pas de relâchement ».
Le dialogue annoncé s’achoppe sur les préalables, critique le gouvernement.
A.H.
Source : www.icilome.com