Alors que sa décision obligeant désormais tous les conducteurs d’engins à deux roues d’avoir un permis de conduire continue de faire jaser dans l’opinion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile assure que ceux qui ne la respecteront pas s’exposeront à des sanctions.
Pour lutter contre les accidents de routes qui font beaucoup de morts, Yark Damehame, ministre de la Sécurité et Protection civile rend le permis de conduire des motocyclistes obligatoire. Cette décision prend effet à partir du 20 septembre 2019.
La décision suscite polémique. Certains s’en offusquent surtout qu’il faut payer 5500 FCFA comme frais de quittance. Le permis de conduire de type A reste actuellement l’un des thèmes qui revient le plus dans les discussions actuellement.
Pour répondre aux sceptiques qui ne croient pas à l’effectivité de cette mesure, Yark Damehame rappelle que le gouvernement sera sans complaisance. Il est donc prévu d’importantes sanctions à infliger aux contrevenants. En clair, tous ceux qui n’auront pas le précieux sésame n’ont pas le droit d’utiliser leurs motos à partir de la date indiquée.
« Le 20 septembre, nous commençons le contrôle et la vérification des pièces et permis de conduire pour les motocyclistes. Mais à partir du 1er décembre 2019, il y aura contrôle plus sanction », martèle le ministre-général.
Ce dernier poursuit : « Tu n’as pas ton permis de conduire à partir de cet instant-là, c’est-à-dire le 1er décembre, on gare ta moto quelque part et tu rentres à la maison ». Une menace qu’il appelle à prendre au sérieux.
La mesure annoncée le 9 août dernier fait suite, justifie son auteur, au fait que les routes togolaises sont devenues meurtrières. Pour le seul semestre de l’année en cours, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile dénombre 2738 cas d’accidents. Les motocyclistes seraient à l’origine de plus des ¾ de ces accidents.
A.H.
Source : www.icilome.com