Mise en œuvre des réformes : Quand Bawara encense son patron

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Contrairement aux forces démocratiques et à la majorité des Togolais en lutte pour l’alternance politique au Togo, Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique, se réjouit de la révision constitutionnelle opérée nuitamment le 8 mai dernier par les 90 « nommés » de la nouvelle législature.

Intervenant lundi sur une radio de la place, l’ancien fonctionnaire du système des Nations Unies n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son bienfaiteur, Faure Gnassingbé. Pour lui, cette révision constitutionnelle effectuée par les députés de la VIe législature, montre à suffisance que le Prince de la Marina, dont l’ascension au trône a coûté la vie à plus d’un millier de citoyens togolais, est un homme au-dessus de la mêlée. Et que lorsqu’il prend des engagements, il les honore plutôt que de s’attarder sur des choses qui ne font pas évoluer le pays.

« Le président de la République l’a réaffirmé le 22 décembre à Abuja. Il avait pris l’engagement auprès de ses pairs que les réformes constitutionnelles seront opérées en 2019 par voie parlementaire et que les élections locales auront lieu en 2019. C’est à la fois un homme pragmatique et de sincérité, un homme qui apporte des solutions au lieu d’être dans des débats qui ne font pas avancer le pays », a laissé entendre le ministre.

A en croire le porte-parole du gouvernement togolais lors du fameux dialogue inter-togolais, les réformes faites le mercredi 8 mai dernier dans le temple chinois répondent aux aspiration de la majorité des Togolais.

Gilbert Bawara a même pointé du doigt accusateur certains partis de l’opposition dite radicale d’être toujours à l’origine du blocage des réformes.

« Ils ont toujours fait du blocage et surfé sur cette impasse comme une caisse de résonance pour des besoins politiques. La volonté politique de l’Assemblée nationale actuelle, l’engagement et la détermination du président de la République pour faire en sorte que les réformes soient opérées et que cette question-là ne soit plus utilisée, voire instrumentalisée pour entretenir un climat de tension et de contestation, doivent être salués », a-t-il ironisé.

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Godfrey Akpa

Source : www.icilome.com