Militaires attaqués: 18 personnes arrêtées dont l’ex-coach des Eperviers U17

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Cette affaire d’insurrection à la machette et au gourdin à Agoè et Sokodé, portée à l’opinion nationale et internationale par le ministre de Sécurité Yark Damehame, plusieurs jours plus tôt avait surpris et étonné plus d’un.

Les enquêtes livrent leurs premiers éléments. Les premières personnes interpellées ont été présentées à la presse ce Mardi à la sureté nationale, par le Directeur général de la Police nationale, Yaovi Okpaoul. Il s’agit selon lui et ses éléments de 18 personnes appartenant à un mouvement dit Mouvement « Tigre Révolution », qui aurait vu le jour il y a moins d’un an par un Togolais résidant en Belgique qui s’appellerait Madjidou Touré alias « Master Tiger ». Des informations communiquées, « les enquêtes ouvertes ont permis de mettre la main sur dix-huit (18) individus dont quinze (15) à Lomé, deux (2) à Sokodé et un (1) à Sogankopé au Ghana ».

D’après les dires des responsables de la police nationale, ce groupe de « révolutionnaires » regroupés dans un groupe WhatsApp dont le qui avaient pour principal et ultime objectif d’organiser une révolution nationale afin de déstabiliser les Institutions de la République en trois jours soit du 23 au 26 Novembre dernier seraient passés à l’action le 23 Novembre, après avoir été soumis à une préparation mystique auprès de deux marabouts.

Et selon le mode opératoire présenté par la police nationale, ils auraient opéré en trois groupes dans lesquels se trouveraient des « gens qui savaient manipuler les armes à feu classiques des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et qui devaient utiliser immédiatement les armes récupérées chez les FDS et aussi, des chauffeurs ». Un des responsables de groupe en la personne d’Abdoulaye Alassani Salifou, plus connu sous le nom de « Bindjé-gué-Bindjé », aurait été atteinte par balle et a succombé à sa blessure.

Si, des explications du DG de la police nationale, l’implication du Coach des Eperviers U17, lors de la CAN 2007 au Togo, n’est pas formellement établie, sa faute serait d’avoir procédé dans une certaine précipitation à l’enterrement de son neuve, Abdoulaye Alassani Salifou, tout en sachant qu’il est l’une des figures de ce que l’on peut appeler révolution au Togo. Son acte serait assimilé à celui qui veut faire disparaitre rapidement des preuves, vu que ni les téléphones du neveu ainsi que les armes qu’ils auraient dérobé aux FDS et celles qu’ils pourraient disposer ne sont pas retrouvées.

Faisant le point de l’attaque perpétrée par ce mouvement contre des FDS, on en retient, selon les éléments donnés par la police nationale qui présentait les 18 personnes avec des armes blanches, téléphones et autres équipements dont ils se seraient servis ou devraient se servir, que le bilan humain est de « 01 gendarme décédé des suites de ses blessures, 03 gendarmes grièvement blessés et 01 policier blessé par balle. Quant au bilan matériels, on note 05 kalachnikovs garnis emportés dont 01 retrouvé, 01 camion remorque brûlé sous l’échangeur, 03 véhicules endommagés, enseigne lumineuse et façade du mur Est du Commissariat du 7ème Arrondissement criblée de balles et la guérite de la Banque Atlantique d’Agoè Fil’O Parc cassée ».

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Source : Togoweb.net