Migration des Togolais, conséquence de l’échec des politiques publiques des Gnassingbé

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Migration des Togolais, conséquence de l’échec des politiques publiques des Gnassingbé

Dans la nuit du 25 au 26 août derniers, un navire à bord duquel se trouvent près de 200 migrants Africains (dont des Togolais) a chaviré au large des côtes camerounaises. Le bilan était lourd.

Selon les informations des autorités camerounaises, au moins 3 personnes ont péri et plusieurs dizaines ont disparu dans ce naufrage. 107 personnes vivantes ont été sorties des eaux. Et parmi ces rescapés, se trouvent 43 compatriotes togolais.

En effet, le navire baptisé Austrheim a chaviré au large de Bakassi, zone située dans le Sud-Ouest, frontalière avec le Nigeria. Il était parti de Calabar, au Nigeria, et devait accoster à Tiko dans le sud-ouest du Cameroun.

Selon les indiscrétions, la moitié des rescapés togolais ont décidé de rentrer au pays. Ils ont été pris en charge par l’organisation internationale des migrations (OIM).

Notons que ce n’est pas la première fois que les Togolais risquent leur vie dans cette aventure périlleuse des migrants africains. Et pour l’ancien ministre togolais de l’Intérieur, Me François Boko, tout ceci est la conséquence directe de la mauvaise gouvernance en érigée en modèle par le régime de Faure Gnassingbé.

« 43 compatriotes ont failli périr dans le naufrage d’un navire au large des côtes camerounaises. C’est loin d’être un fait divers comme le proclame le site du gouvernement. Une conséquence de l’échec des politiques publiques qui poussent nos enfants à quitter le pays », a-t-il posté sur son compte Twitter.

Le Saint Cyrien contraint à l’exil depuis 2005 salue, au passage, l’action des autorités camerounaises et celle des responsables de l’OIM qui ont permis d’éviter le pire et de sauver la vie de ces 43 compatriotes.

Source : www.icilome.com