Il s’agit d‘un acte criminel qui soulève bien plus de questions que de réponses des riverains qui connaissaient bien la victime du nom de Komlanvi Adanlété, âgé de 29 ans.
Le corps sans vie, ensanglanté, du jeune homme a été retrouvé nu dans la matinée du samedi 8 juin à Lomé, précisément dans le quartier Bè-Dangbuipé aux larges de la lagune. Une prêtresse vodou du même quartier est soupçonnée d’être complice de cet acte macabre.
Selon les informations livrées par la prêtresse vodou à la police dépêchée sur les lieux au sujet du drame, le nommé Komlanvi aurait fait irruption dans sa demeure qui sert également de couvent tard dans la nuit dans l’intention de voler. « J’ai crié au voleur ! », avait-elle confiée à la police. Mais pour des raisons inconnus, on retrouve le corps sans vie de la victime le jour suivant.
Mais les riverains rejettent catégoriquement cette version et invoquent un « un meurtre prémédité ».
« C’est un fin pagailleur, tout le monde le connaît dans ce quartier, même les enfants. Il s’amuse avec nous tous. Komlanvi n’a jamais volé ni offensé qui que ce soit dans ce quartier », ont témoigné les riverains.
D’autres ont même suggéré que la police poursuive les investigations dans le cadre d’un « crime à des fins rituelles ».
A ce jour, les informations sur les circonstances de la mort du jeune homme, électronicien et meunier à la fois, ainsi que les auteurs du crime ne sont pas encore connus.
Nous y reviendrons !
Source : www.icilome.com