C’est le gouvernement himself, à travers le ministre de l’administration territoriale, qui avait annoncé que suite à amélioration de la situation sanitaire, les activités collectives pouvaient reprendre.
Il me souvient d’ailleurs que lors de la dernière rencontre au Cpc, le sujet des activités politiques des partis avaient été soulevé et le ministre Boukpessi avait lui-même indiqué que l’organisation des meetings ne posaient pas de problèmes. Pour les marches, il sera plus regardant. D’ailleurs, l’Anc avait déjà tenu un meeting sans incident.
Le communiqué du ministre Yark interdisant le meeting de la Dmk pose d’abord un problème de droit. La loi portant sur l’organisation des manifestations publiques et les libertés locales donne au seul ministre de l’administration territoriale le droit d’interdire une manifestation, suivant un processus bien réglementé. Le ministre de la sécurité n’y intervient éventuellement que sous mandat éventuel de celui de l’administration territoriale, et au nom de ce ministère. Ensuite, comme le montre ce courrier produit par la Dmk, le meeting était bien autorisé par le ministèrede tutelle. D’où le cafouillage.
Il revient à la Dmk de saisir en urgence le ministre Boukpessi pour faire annuler cette interdiction, ou au pire des cas, le juge administratif, en référé pour le même résultat. On ne peut pas être 15 000 au stade our le foot, des milliers dans des concerts, se préparer pour envahir le pays kabyè pour les evalas ( j’y serai), et interdire un meeting politique. S’il y a une menace quelconque, que les forces de défense la déjoue. Et pourquoi cette menace sécuritaire pèserait uniquement sur ce meeting.
Moi même je ne comprends pas certains membres chez les voisins d’en face au pouvoir. En interdisant ce meeting, on en fait une publicité, alors qu’en laissant faire, l’événement serait passé inaperçu. Avec la faim et la vie chère qui dérangent les gens ici, qui a le temps d’aller faire tchoboé même ? Bref, laissez les gens faire leur meeting et on va aller faire nos evalas au calme. Et founoufa.
Gerry Taama
Source : icilome.com